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Situation sécuritaire : Les Fama occupent le terrain et sont déterminées à réduire l’ennemi à néant
Publié le lundi 6 mai 2024  |  L’aube
Patrouille
© AFP par PHILIPPE DESMAZES
Patrouille de l`armée malienne et française à Goundam
Patrouille de l`armée malienne et française entre Goundam et Tombouctou
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Sur la scène internationale, en ce moment, le Mali fait beaucoup jaser et ce n’est pas du tout jazzy. Parce que la diplomatie n’est pas du jazz, les questions sécuritaires liées à la vie des populations et la protection de leurs biens et de leur personne sont au diapason des enjeux mondiaux actuels en matière de paix et de risques de guerre planétaire accrus. Cela s’explique facilement au Mali.

Comme on peut le constater, au même moment où les Fama crient victoire sur des fronts où les combats font rage avec les groupes armés terroristes, la diplomatie mauritanienne s’active merveilleusement pour entrer dans le concert des nations opposées à la junte militaire malienne et aux exactions des forces de défense et de sécurité sur leur territoire. L’entité en question serait-elle un pays conquis qui manifesterait des velléités de révolte face à l’occupant ? Ce n’est ni le cas ni le cas du Mali, qui a fini d’épouser les contours du droit humanitaire international pour s’en tenir rien qu’aux lois de la guerre. Ce qui veut dire, qu’effectivement, l’Armée malienne est en pleine guerre sur plusieurs fronts intérieurs et extérieurs, frontaliers et territoriaux. D’ailleurs, comme la plupart des Pays du Sahel et du Monde entier, si l’on se réfère à l’aperçu global sur la carte des territoires en guerre ou en conflit à la date du jour.

Des États du Sahel (AES) qui surveillent comme du lait sur le feu toutes démarches au sein du Conseil de sécurité

Les Fama, dans ce contexte, ne font que s’entraîner sur des pâles copies de faux djihadistes, en attendant l’entrée des troupes militaires de certains alliés à l’Otan qui voudraient s’essayer à voir ou rendre nos frontières poreuses. Une porosité qui a cessé depuis que la contractualisation avec la Russie en matière d’acquisition d’armement et d’équipements sophistiqués est devenue concluante. Comme pour le Niger voisin et le pays frère du Burkina Faso. Trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui surveillent comme du lait sur le feu toutes démarches au sein du Conseil de sécurité allant dans le sens de mobiliser la communauté internationale pour une éventuelle frappe sur les pays du Sahel non conforme à l’ordre constitutionnel normal. Ces pays frontaliers du Mali, qui bordent le territoire au nord, à l’ouest et au sud sont parmi les portes d’entrée de l’ennemi sur le territoire malien par invasion de troupes terrestres venant en couverture à leurs corps expéditionnaires faux djihadistes et groupes armés terroristes ou mercenaires engagés.

C’est cette dure réalité qui continue de chagriner que les officiels mauritaniens ont jugé bon de venir contester dans la capitale Bamako, en rencontrant le Chef de l’État, le Colonel Assimi Goïta. Mais, mal leur en a pris ! Car déjà, dans la quasi-totalité des localités du Mali et les régions militaires fortifiées, les Forces de défense et de sécurité ont fini de se préparer à l’éventualité de tout type d’invasion terrestre, avec des vecteurs aériens qui surveillent et des alliés de l’AES prêts à apporter assistance. Sauf que dans le cas qu’il est ici question, la frontière mauritanienne, même à 100 mètres à l’intérieur du territoire, aucune incursion des FaMa n’est admissible ni autorisée, si l’on s’en tient aux conventions internationales stricto sensu (inviolabilité des frontières). Ce qui est aussi signe intolérable d’intolérance de l’autre partie plaignante, c’est de voir un ancien partenaire du temps du G5 Sahel trouver mal à un léger dépassement frontalier dans le cadre de la traque-poursuite d’agresseurs venant de ce territoire et retournant sur ce territoire avec la complaisance de ceux qui avaient le même intérêt que les officiels maliens de combattre le même ennemi. Rappelons que l’ambassade de France à Nouakchott avait fait l’objet une fois d’attentat terroriste. C’est dire que ce qu’on peut pardonner à Nouakchott à Paris n’est pas dit que Nouakchott peut tout autant en pardonner à Bamako, pour parler sans langage diplomatique.

De ce fait, l’outil de défense des FaMa à travers les vecteurs aériens qui informent juste et vrai en temps réel, n’aura servi à juste raison que pour la bonne cause : à savoir poursuivre les terroristes même jusque dans leurs derniers retranchements. Car sans cette audace, soyons sûrs que si bien couverts avec des hautes garanties estimées, localement, ils ne seront que tentés de récidiver. Aussi bien à la frontière mauritanienne qu’algérienne, en attendant de peaufiner ce qui se trame dans le dos du Mali au Conseil de sécurité et qui ne sent pas bon. Après la résolution algérienne de cessez-le-feu à Gaza contre Israël, il faut s’attendre, au nom du maintien de la paix menacée, à celle de la France en faveur de la Mauritanie attaquée et contre les trois États du Sahel.

Ce qui se trame dans le dos du Mali au Conseil de sécurité et qui ne sent pas bon

Comme pour nous faire reconnaître que ce ne sont pas des terroristes que notre armée nationale est en train de neutraliser, mais des populations civiles ‘des gens de nous, nos concitoyens) qu’elle serait en train de liquider. Comble de l’ironie ! Décidément, le ridicule ne tue point que quand c’est nécessaire de le faire, sauf en Occident, où c’est Israël qui peut s’en prendre à longueur de journée à des populations civiles sans que cela n’émeuve le monde entier, sourd et stoïque. C’est bien normal, quand on se trouve dans un nouveau siècle où les forces du mal sont plus agitées que les forces du bien, quasiment endormies et rendues passives comme tétanisées. Dans cette lutte à mort, notre vaillante armée s’attend à bien pire comme gros morceaux à nous faire avaler mensonge sur sa vraie mission sur le terrain. On le voit déjà avec l’ONG Human right Watch, repris par le Colonel Yaya Sangaré dans son livre inutile et obviant.

Or aujourd’hui, le Mali, le Niger et le Burkina, avec l’assistance des militaires russes, et des officiels russes, bénéficient d’un sûr garant au Conseil de sécurité. Ainsi, par l’exercice du véto russe toute tentative de prendre une résolution qui avaliserait une attaque d’envergure au Sahel, serait vouée à l’échec. Si la cupidité humaine peut aller jusqu’à vouloir à tout prix mettre la main sur des ressources minières et minérales qui se trouvent réunies dans notre sous-sol, alors les trois États souverainistes du bassin du Liptako Gourma ont des raisons avérées de se donner la main, pour défendre leurs territoires, et par delà, les richesses de leur sous-sol. Une liberté d’action et de coordination dans la coopération étroite et renforcée est bien ce qui les arrange. Dans la mesure où l’appui de la Russie leur offre une grande autonomie dans les décisions patriotiques qu’ils prennent.

C’est ainsi que le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, en recevant la délégation mauritanienne conduite par le Ministre de la Défense nationale de la République Islamique de Mauritanie, SEM Hanana Ould Sidi, a jugé bon de tempérer quand Nouakchott chauffe la salle. Parce que les liens d’amitié et de coopération qui lient nos deux pays sont plus féconds que n’importe quelle relation diplomatique que l’on pourrait avoir séparément avec d’autres puissances de tutelle. Un nouveau coup dur porté aux terroristes avec la neutralisation d’un chef djihadiste ? Dans le cadre de la sécurité et la stabilité régionale constamment menacées, il revient aux deux pays de s’associer et de se donner la main pour vaincre le péril terroriste qui prévaut dans tout le Sahel. Le Président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, qui a rendez-vous avec le peuple électeur le 29 juin prochain, ne doit pas perdre de vue cette constante, du moment où Assimi n’est pas un belliciste ni les Fama des Va-t-en guerre. Si le contenu du message de Ghazouani porte effectivement sur la solidification des relations fraternelles et historiques qui unissent les deux pays voisins», il s’agira alors de les préserver dans une volonté commune de pacifier les zones sous conflit par les biais des incursions de troupes et bandes armées qui sévissent, elles par contre, par des exactions, de incendies et des vols, sur les populations civiles. Ces dernières sont souvent transportées vers d’autres localités par les aéronefs des Fama pour les soustraire aux attaques et aux représailles de leurs assaillants. La sécurité des frontières communes et la stabilité des relations fraternelles doivent être les mots clés de cette coopération fraternelle et de cette fraternisation sincère. Car il est temps que les FaMa ne soient plus seules dans leur guerre sans merci contre les terroristes jihadistes, groupes armés de mercenaires et autres rebelles communautaires identifiés.

L’appui de la Russie leur offre une grande autonomie dans les décisions patriotiques qu’ils prennent

En ce sens, ce qui vaut pour la Mauritanie vaut pour l’Algérie, avec qui le Mali est engagé auprès de la Russie et tous deux n’adoubent pas trop les Français. Ces deux pays ont donc toute la latitude (partage d’information) et la logistique (coopération militaire) pour «soutenir le Mali dans ses efforts de lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalières». À ce propos, tout récemment, une opération des Forces armées maliennes (FAMa) a neutralisé le chef des djihadistes, groupes terroristes alliés à Aqmi ou à Jnin, centrales de recrutement de premier plan des terroristes, et qui sévissaient dans la zone de Youwarou : Ali Sékou alias Diouraydi. C’était le 12 avril dernier. Une opération qui a permis de mettre fin aux agissements de ce terroriste en chef, responsable de nombreuses exactions et de la pose d’engins explosifs. Cette opération est très significative en termes de détermination des Forces armées maliennes, qui ont remporté là une importante victoire pour la repossession de l’intégralité du territoire national, surtout à ses frontières poreuses avec la Mauritanie et l’Algérie. Une façon aussi pour l’État malien de consolider le retour à la paix, avant le retour à l’ordre constitutionnel normal, au sortir du dialogue inter-Maliens.

Toutes choses qui n’auront de sens que dans la mesure où la sécurité sur l’ensemble du territoire retrouvera toute son acuité et sa prégnance. Une sécurité palpable que les FaMa n’ont jamais perdu de vue comme cible principale pour instaurer un Mali Kura de paix, tel que décidé au collectif par l’ensemble des assisards. Afin de tourner la page de Serval-Barkhane-Takuba, pour se rapprocher davantage d’autres partenaires économiques, militaires, politiques et stratégiques comme sont en train de faire les autres régimes en place au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES) avec la Russie de Poutine. Cette orientation de la politique extérieure intervient après moult péripéties diplomatiques au siège des Nations unies, où le Mali officiel s’est débattu dans des débats stériles d’accusation-diabolisation et de contre-accusations exclusion, et avec son ancien allié et partenaire militaire qu’était la France.

Il est temps que les FaMa ne soient plus seules dans leur guerre sans merci contre les terroristes jihadistes

Ce qui a permis d’en apprendre beaucoup sur et de se défaire des principaux goulots d’étranglement qui empêchaient les FaMa dans leur progression vers la reconquête totale des zones et localités en détresse, pour cause d’agression de Groupes armés terroristes (Gta). Grace à des équipements stratégiques de dernière génération comme les drones turcs et iraniens, les FAMa sont monté en puissance sur tous les plans (terrestres, aérien, surveillance, renseignements, motivation des troupes mobilisées, engouement, dévouement, discipline et engagement dans la combativité et la rage de vaincre). Des équipements et matériels de guerre qui comptent beaucoup dans la performance sur le terrain des FaMa, assistées par des instructeurs russes et leur expertise balistique.

Ainsi, on peut aujourd’hui considérer que l’Armée malienne est devenue une armée de métier en cessant d’être une armée des potes et des camarades au service d’un seul homme. Ce qui n’est pas le cas actuellement, avec les cinq colonels qui président aux destinées de la nation par l’entremise et le consentement de bien des Maliennes et Maliens, conscients de la longue nuit dans laquelle on sort à peine, en attendant d’être bien réveillés pour prendre conscience des enjeux mondiaux qui nous cernent et nous tentent tout autour notre sol. Comme si nous sommes faciles à ceinturer et paraissons une citadelle imprenable facile à prendre. C’est oublier très vite que la situation à la même date en avril 2012 est bien différente de ce que nous réussissons aujourd’hui, et qu’auparavant, l’armée malienne ne disposait pas de tous ces nouveaux moyens humains et logistiques sur fond d’esprit patriotique et de maturité.

À ce niveau de la réflexion, on peut reconnaître que les FaMa occupent le terrain et sont plus que jamais déterminées à réduire l’ennemi à néant. Mais surtout l’armée malienne qui parraine le dialogue inter-Maliens en cours d’achèvement, veut lui donner, lui assurer et lui garantir toute sa plénitude et sa rigueur, dans le sens souhaité et porté au collectif, et qui est de réconcilier tous les Maliens. Notamment en les aidant à se parler, à se pardonner, à exprimer leurs doléances, requêtes, demandes sociales, exigences citoyennes et autres revendications politiques, sociales, syndicales, économiques, culturelles, diverses et variées qui sont toutes des bonnes propositions bonnes à prendre en compte par le Comité de Pilotage dirigée par l’ancien Pm Ousmane Issoufi Maïga. Ce tableau reluisant ne doit pas nous faire perdre de vue la réalité de la situation vécue solidairement par tous en temps d’épreuves accrues. Pour dire exactement que la fin du Mali n’est pas pour demain, quel qu’en soit l’aversion que les uns et les autres peuvent avoir pour une telle assertion : «Kolôn juggu yiri bé kari a yéré kono». Comme disait le faux frère de feu le Capitaine Thomas Sankara, en l’occurrence l’ancien président du Faso après lui, pour ne pas le nommer et bien le paraphraser, «la RNDP» (révolution nationale, démocratique et patriotique) n’a pas à tenir compte des états d’âmes et des humeurs des uns et des autres. Lui n’en avait que faire ! Mais le courageux capitaine, sosie du jeune Capitaine Président du Faso, Ibrahim Traoré, lui aurait rétorqué par anticipation ceci : «un pas avec le Peuple vaut mieux que dix pas effectués sans le Peuple», dixit, Capitaine Thomas Noël Isidore Sankara (1949-1987).

Autant d’esprits de martyrs et d’hommes justes qui parrainent cette Alliance des trois États, engagés dans un processus de «décolonisation panafricaine» et avec une volonté farouche affichée de bien faire et de remporter des succès évidents sur les multiples assaillants (extérieurs et intérieurs) et les groupes terroristes armés jihadistes ou rebelles. En multipliant les offensives, les FaMa ont fini de convaincre que depuis 2012 si les moyens logistiques et l’encadrement militaire étaient là, à côté d’une diplomatie audacieuse, on n’en serait pas arrivé là, a fortiori avoir à vivre ces changements de régime par coup de force ou putsch militaire. Parce que depuis le Général Soumaré et le capitaine Diby Silas, l’armée malienne s’était inscrite dans la voie de sa mission régalienne et son devoir de réserve en tant qu’armée républicaine et institution à part dénommée «GRANDE MUETTE». Mais quand ça fait mal au dehors et qu’il pleut de la m. il n’y a pas de meilleur parapluie que la grande âme, Muhammad (PS), prince de l’Islam et «notre meilleur médecin contre les choses humiliantes et complexes».

Relever le défi de l’organisation des élections (.) pour que le concept de Mali Kura démarre avec un des futurs (.) gagnant à l’élection présidentielle

Pour donc inverser la tendance des tensions croissantes, les FaMa ont décidé d’investir toutes les localités où ces «microbes» se terrent sous nos bois sacrés et forêts classés, d’aller les chercher, les trouver, les débusquer et sévir à leur encontre dans les règles de l’art de la guerre. N’en déplaise au Colonel Yaya Sangaré et son torchon incandescent, à Alioune Tine et son organisation-mère, Human right watch. Mais c’est bien vrai que les transitions en cours dans le Sahel sont atypiques comme la guerre qu’elles y vivent sont vraiment asymétriques, multidimensionnelles et à but de stabilisation de zones cibles à placer sous coupe réglée de l’instabilité et de l’insécurité persistante et grandissante. Dans ces conditions comment voulez-vous que ces transitions prennent fin dans l’immédiat désir de retrouver des élections cacophoniques et déstabilisatrices de la cohésion sociale actuelle et forte. Ces trois pays ne vous écouteront pas, car leurs hommes armés de l’armée régulière, savent de quoi ils ont porté le nom dans cette dernière décennie, pour ne pas éprouver un sursaut d’orgueil et montrer à la face du monde qu’ils sont tout autant capables de manier les armes que de gouverner avec sagesse et pondération les hommes de la communauté des hommes et leurs cités. Si des partis politiques s’y suffisent également au plan civil, au plan économique et culturel, il n’est pas permis à d’autres étrangers de venir désormais s’ingérer, s’immiscer librement, gratuitement, dans les affaires intérieures du Mali et des Maliens. De par le dialogue inter-Maliens qui a supplanté les Accords d’Alger & et 2. Ni la Cedeao et ses instances, ni l’Union européenne, encore moins l’Algérie ou la Mauritanie. L’Onu et la république sœur de Côte d’Ivoire, n’en parlons même pas ! Et exit France !

Mettre fin à l’insécurité et contribuer à reconstruire un Mali nouveau transformé en havre de paix en ayant fini avec la lutte contre le terrorisme est le sacerdoce du métier de militaire. Ces braves hommes et femmes en tenue ont survécu, ont approché la mort, ont été attaqués et ont patienté de longues années avant que leur mission ne passe pour prioritaire aujourd’hui. Il leur reste de relever le défi de l’organisation des élections qui sont en instance, pour que le concept de Mali Kura démarre avec la réalité du pouvoir légitime et populaire transmis à un des futurs prochains nombreux candidats gagnant à l’élection présidentielle de fin 2024 ou début 2025. (C’est une prédiction, ce n’est pas officiel).

Ce n’est qu’à ce moment que les Maliennes et Maliens pourront être fiers des FaMa, qui auront été passées à toutes les sauces, ferrées dans une attente de longue haleine, avant cette reconnaissance tardive de certains des Maliens (pas tous). Parce que la défense de la Patrie mérite toutes les attentions, et bien plus. Que des milliers de fils tombent sous les balles ennemies. Ce qu’aucun Malien ne souhaite, a fortiori se voir prendre en otage dans un bus de transport attaqué sur son parcours. D’où la création de la Force d’intervention rapide des armées (Fira) arrive à son heure, pour sécuriser le centre et tranquilliser les populations de la zone de Bandiagagra. On n’est plus en 2012 avec l’opération Serval, ni en 2016, quand Barkhane s’opposait à l’entrée des FaMa à Kidal et stoppait toutes velléités de sévir contre les assaillants terroristes, triés à la volée pour les éliminer, quand le gros du lot est entretenu et entraîné par des légionnaires, formateurs et sergent-recruteurs, à prix coûtant. En conclusion, «les militaires maliens, conscients de la complexité et du caractère asymétrique de la guerre contre le terrorisme, font preuve d’audace, de détermination et de résilience dans leur combat pour ramener la paix dans leur pays.».

Khaly-Moustapha LEYE

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