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Transition-refondation-patriotisme: La révision salariale en baisse des autorités s’impose
Publié le samedi 11 mai 2024  |  maliactuel
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© Autre presse par DR
Ouverture de session d`avril du CNT/Le colonel Malick Diaw: `` Nous pouvons dire merci à la CEDEAO pour nous avoir démontré que nous ne devons compter que sur nous-mêmes"
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Le Mali traverse une double impasse qui impactent dangereusement l’émergence du pays surtout un pays en voie de développement. Il s’agit de la crise sécuritaire et du délai de la transition après un coup d’État militaire en août 2020. Ces actes mettent en principe le pays en retard. Cependant, il serait judicieux que les autorités de la transition songent à baisser la charge de l’État notamment à réduire leurs salaires.

S’il y a quelques choses qui grincent les dents du peuple malien c’est le confort que les autorités maliennes se donnent au détriment des populations qui sont majoritairement pauvres. Un bon dirigeant doit être celui qui se soucie de ses populations au nom de qui il exerce le poste de responsabilité et à qui il doit rendre des comptes. Il s’agit de se sacrifier afin que les populations puissent être dans le confort. Mais, au Mali et dans beaucoup de pays africains, c’est tout le contraire. Toujours, ce sont les autorités qui vivent dans le confort au détriment des populations. Il est courant d’entendre dans les bouches des politiciens et autres opportunistes à la veille des campagnes électorales, dire qu’ils s’engagent pour le confort et le bien-être des concitoyens. Mais en réalité, une fois élu ou nommé, ils font le contraire de leur engagement. Ils s’octroient le confort d’abord, à leurs familles et à leurs connaissances au détriment des autres concitoyens. Ils occupent des bureaux bien climatisés, conduisent des grosses cylindrées, et le tout à la charge de l’État donc sur le dos de leurs pauvres concitoyens. Du coup, ils deviennent des supers citoyens avec les moyens de l’État qui est le denier public.

Il faut des actes patriotiques pour réduire le salaire

Des milliards de F CFA ont été injectés dans les élections en 2018 à l’issue desquelles l’ancien président déchu, feu Ibrahim Boubacar Keita fut réélu pour son second mandat. Certes les élections ont été contestées et quelques hommes politiques affamées ont profité de l’occasion pour monter les populations contre le régime. Ils juraient par tous les noms d’être le messi pour sauver le pays, en le débarrassant de toutes les mauvaises pratiques. Il s’agit de la lutte contre la corruption, la malversation financière, le luxueux train de vie de l’État. Pourtant ce sont ces changements qui devraient se faire, si les autorités étaient de bonne foi. Ils devraient pour être des patriotiques, réduire le salaire des autorités dont les membres du gouvernement de la transition, les membres du Conseil national de la transition (CNT) et le Premier ministre et le président de la Transition. Malheureusement, ils empochent tous des millions par mois.

Il est temps de démystifier le salaire des autorités

En effet, il est nécessaire de dire que le salaire des autorités ne doit pas être une question taboue. Les autorités gèrent les choses publiques pour lesquelles elles sont payées par l’argent public. Alors pourquoi mystifier leurs salaires? Avec un clic sur internet on peut découvrir les salaires des autorités françaises dont le président de la République. Ainsi, le deuxième président de la Transition, le Colonel Assimi Goita avait annoncé lors de son investiture qu’il va injecter les 2/3 de son fond de souveraineté aux actions sociales. Selon certaines informations ce fond est estimé à 150 millions de FCFA par mois. Mais, ce fond n’appartient pas au président de la République ni au président de la Transition sauf s’il est corrompu ou voleur. Précisions que ce fond est différent du salaire du président qui selon les informations avancées serait à 06 millions F CFA par mois en plus de ses charges personnelles et familiales sur l’État.
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