Tristement célèbre, le livre du Premier ministre Choguel Maiga n’en finit plus d’attiser les tiraillements et indignations sans précédent. De l’ex premier ministre Soumana Sacko à l’ex ministre Yaya Sangaré en passant par Nouhoum Sarr, les démentis d’auto-défense de hautes personnalités s’enchaînent contre une œuvre littéraire qualifiable de Joconde de la brouille.
En effet, depuis sa parution, la semaine surpassée, le public malien découvre l’exquis talent d’écrivain de certains politiques qui s’illustrent par des envolées poétiques fustigeant la pléthore d’allégations jugées mensongères d’un auteur dont la très controversée personnalité rend particulièrement attrayante cette œuvre qui a scandalisé plus d’un. A ce niveau, on ne peut que couper la poire en deux pour impartir au PM le bénéfice du doute même si son penchant obsessionnel de narrer l’histoire en sa faveur reste de notoriété publique.
En tout cas, par les temps qui courent on n’en a certainement pas fini avec ces dissensions entre politiques et cela au moment où le peuple emboite le même raisonnement qu’un Albert Camus selon qui la société politique contemporaine est une machine à désespérer les hommes.