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Batico-Soad : Deux fleurons exportables du promoteur Baba Maïga
Publié le mardi 14 mai 2024  |  Le témoin
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Ce sont deux fleurons de l’immobilier malien qui ont fait du chemin et qui symbolisent une expertise à revendre dans le secteur. L’initiative est à l’actif d’un jeune opérateur économique qui se distingue à la fois par son inventivité et sa rage de réussir. Il s’agit de Mahamane Balobo Maïga, plus connu sous le nom populaire de «Baba Maïga».

L’aventure commence pour lui au milieu des années 2000. Son flair de génie le conduit sur un terrain que les aléas démographiques rendaient prometteur et presqu’incontournable. C’est ainsi que germe l’idée de l’entreprise Batico, un véritable joyau entrepreneurial qui allait vite prendre forme dans une pléiade de produits immobiliers. L’étendue de son ambition se juge d’ailleurs à l’aune de la diversité des offres de services, qui englobe courtage, vente d’immeubles de tous usages, location, achat et cession de bâtiments, aménagement de sites, etc.

De l’éclosion de ces embryons va émerger en un premier temps la réalisation d’immeubles commerciaux à vocation locative et donner lieu par la suite à l’une des cités les plus prisées de la capitale. Situé en plein cœur de Bamako, le projet «AYA» s’impose aussitôt par un impressionnant attrait lumineux qui le rend visible la nuit à mille lieues de son site. Il s’étend sur une demi-dizaine d’hectares environ et abrite près d’une centaine de logements haut-standing avec toutes les commodités qu’une clientèle peut espérer d’une entreprise en termes de viabilisation. Caniveaux de drainage, voies d’accès, poteaux électriques et éclairage public, entre autres, auront contribué à motiver les acquéreurs de parcelles par dizaines, faisant de cette première expérience un enviable success-story. Son impact positif sur la physionomie de la zone n’est pas à démontrer, au regard de la poussée spectaculaire d’autres bâtisses splendides que sa présence a drainés dans le voisinage.

Ça n’était pourtant que l’avant-goût d’un insatiable appétit pour la conquête du secteur, voire un sillon tracé pour des créneaux plus radieux. Pour ce faire, le fleuron de l’immobilier malien n’a point lésiné sur les moyens. En plus d’une armée de dizaines d’employés engagés pour ses travaux, le promoteur de BATICO s’est doté d’équipements de dernière génération en travaux publics, qui ne tarderont pas à prouver leur efficience et faire la différence sur d’autres chantiers ambitieux. Y figure le projet de 300 logements sociaux de Kati pour lequel l’entreprise a mérité la confiance du département malien de l’habitat au bénéficie de ses expériences antérieures. Sous les emblème et étiquette de la Société Ouest-Africaine de Développement (SOAD), une autre merveille entrepreneuriale de même lignée, ce coup d’essai était un impressionnant coup de maitre avant avortement. L’Office Malien de l’Habitat ayant renoncé l’acquisition desdits logements en plein chantier dans la cité-caserne de Kati. Ça n’était que partie remise avec la transposition de l’exploit sur un autre site : celui de SAMAYA, à 15 kilomètres de Bamako, en zone pré-guinéenne très convoitée pour son délice environnemental. C’est là que sortent peu à peu de terre des dizaines de bâtiments de type F5 en duplex, que le promoteur Baba Maïga et ses équipes proposent en acquisition par règlement au comptant ou par crédit bancaire. Selon les standings, les merveilleux joyaux sont bâtis sur des superficies comprises entre 250 et 300 m2 et offrent un confort irrésistible à travers leurs balcons, salons feutrés, suites parentales et chambres ordinaires, cuisines intérieures et salle à manger, etc.

Au bercail, les deux entreprises ont ainsi poussé des ailes assez expansives pour prétendre explorer d’autres terrains de fertilisation de leur expertise dormante avec la crise économique qui s’abat sur le Mali.

A K

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