Les coupures interminables rendent la vie difficile dans les quartiers de Bamako à cause du bruit que dégagent certains groupes électrogènes.
Au milieu de ces coupures sans cesse, le groupe électrogène est devenu l’un des matériels les plus prisés par les populations Bamakois, sinon la vedette de la situation de crise. Dans les familles, boutiques et magasins, on y trouve des groupes de sorties d’usine, des groupes d’occasion ou même des vieux groupes, chacun achète selon ses moyens.
Aujourd’hui, force est de reconnaître que c’est les tympans qui en payent le prix fort. Des groupes dégageant des bruits assourdissants qui coupent le sommeil chez certains résidents en leur donnant souvent des maux de tête. Seydou Traoré un résident de Lafiabougou, nous explique son calvaire. “Une famille voisine dispose d’un groupe électrogène qui charge nos oreilles durant toute la nuit au point qu’on se pose la question si réellement c’est un vrai groupe où une fabrication artisanale”, s’étonne-t-il. Un autre résident de ce même quartier nous révèle que sa maison fait face à un atelier de soudeur. “Son groupe électrogène, à force d’être allumé durant des heures, produit un bruit bizarre nous faisant subir le calvaire”, dit-il.