L’infanticide est en train de devenir un acte banal à Bamako où on découvre chaque jour le corps sans vie d’un nouveau né comme ce qu’il a été hier jeudi 10 octobre au bord de la voie de Magnambougou vers Missabougou près de l’espace culturel « le Canal ».
La découverte macabre a été faite par un pêcheur au bord du fleuve. » Je pêche presque tous les jours. J’ai vu ce sac sous l’arbre et par curiosité, j’ai voulu savoir son contenu. A ma grande surprise, je vois le corps d’un enfant » nous a-t-il expliqué.
Paniqué, il informa d’abord Dramane Diallo, gardien à l’espace culturel « le Canal » avant d’alerter le commissariat du 13e arrondissement. Une équipe dirigée par l’inspecteur Sanogo s’est dépêchée sur les lieux en compagnie de Bourama Ouléguem, technicien supérieur de santé de l’Asacoyir.
Après les constats, M. Ouléguem a expliqué que « cet enfant est issu d’une grossesse à terme. Il peut avoir environ 3 kg, il serait décédé après son abandon». Avant d’ajouter que l’enfant a été introduit dans le sac juste après l’accouchement et n’a été lavé à la naissance, c’est ce qui explique l’odeur que dégage le corps.
Pour le moment, les enquêtes n’ont rien donné, mais l’Inspecteur de police, Sanogo et ses hommes ont promis d’approfondir les enquêtes afin que la mère criminelle soit arrêtée et traduite devant la justice.
Maliki Diallo (stagiaire)