Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Mali : Le Canada, principal investisseur étranger en 2022
Publié le jeudi 30 mai 2024  |  sikafinance.com
Monument
© aBamako.com par Momo
Monument de la Paix (Bamako)
Comment


En dépit de la persistance d'une conjoncture internationale peu favorable et des sanctions économiques et financières de la CEDEAO et de l'UEMOA, le taux de croissance réel du PIB malien s'est établi à 3,5% en 2022 contre une réalisation de 3,1% en 2021, selon les chiffres officiels de la BCEAO.

Ce dynamisme économique, porté par la résilience de l'ensemble des secteurs d'activité du pays, a notamment renforcé la capacité de Bamako à attirer les investisseurs étrangers.

En effet, les investissements directs étrangers (IDE) reçus par le Mali sont ressortis à 446,3 milliards FCFA en 2022 contre 354,9 milliards FCFA en 2021, soit une progression de 25,8%. Ils se décomposent en instrument de dettes pour 128,5 milliards FCFA et de titres de participation et bénéfices réinvestis pour une enveloppe de 317,7 milliards FCFA.

Cet accroissement des IDE est perceptible à travers la hausse des titres de participation et des réinvestissements des bénéfices ainsi que des nombreuses opérations d'emprunts des sociétés minières auprès de leurs maisons mères.

Ces flux d'IDE ont été principalement alloués au secteur minier, au sein duquel Bamako possède un énorme potentiel, suivi des secteurs financier et ‘'du commerce de gros et détail''.

Concernant l'origine des fonds, on note qu'ils proviennent essentiellement du Canada (200,53 milliards FCFA), des Îles Vierges Britanniques (154,74 milliards FCFA) et, dans une moindre mesure, Emirats arabes unis (65,67 milliards FCFA) et de l'Afrique du Sud (58 milliards FCFA).

Ces pays sont successivement suivis de l'Allemagne (14,36 milliards FCFA), la Côte d'Ivoire (10,35 milliards FCFA), le Sénégal (8,59 milliards FCFA), le Togo (5,69 milliards FCFA), le Burkina Faso (4,36 milliards FCFA) et la Mauritanie (2,95 milliards FCFA).

En somme, bien que la conjoncture économique fût morose dans le pays du fait des sanctions imposées par la CEDEAO sur la période sous revue, Bamako est tout de même parvenu à être attractif en attirant plus d'IDE que l'année précédente.

DONGO Henri
La Rédaction
Commentaires