Certains camarades, malgré leur inculture politique et leur manque de vision} aveuglés par leurs intérêts personnels, prétendent consolider les acquis et clarifier t’orientation politique du parti après la présidentielle et appellent à la tenue d’un congrès extraordinaire.
Cette manœuvre diaboUquepour la prise de contrôle du parti est dans la logique de l’anéantir définitivement. Ils se disent même avoir une mission « salvatrice », voire « divine » de refondation de l’ADEMA-PASI. alors que cela ressemble à une mission de liquidation à l’aide d’une « arme de destruction massive » .o Ieur arme bien sûr, dans un pays pauvre; l’argent pour corrompre œrtaines sections du parti. les fossoyeurs du parti, les fameux « futurs congressistes »sinon des opportunistes, sont évidemment dans une fiction politique et se font des illusions dans un monde imaginaire. Mais ce rêve est motivé en grande partie par une prime à la médiocrité d’un passé récent dans notre pays. Us croient fermement à ce système honteux et mafieux d’une autre époque, qui leur a permis de voler et de s’enrichir au détriment du peuple, sans imaginer un seul instant que les temps ont changé.
Le Mali, notre pays, est entré par la grande porte, dans un nouveau système de gouvernance. un système méritocratique qui se fait prévaloir pour permettre aux citoyens les plus talentueux d’occuper les postes de responsabilité comme la direction de fADEMA- PASJ. « (les futurs congressistes », Dramane DEMBElEl’ un ex-candidat et Amadou DIARRA militant, écrivait – il$ en commune IV, qui auraient rédigé ensemble un même article paru dans deux journaux différents le 16 Septembre, affirment sans hésiter que la crise que traverse l »ADEMA-PASJ est le fait d’une élite minoritaire. l’Elite (du latin eligere = choisir, trier) est toujours une minorité qui se distingue du groupe auquel elle appartient et à laquelle on reconnaît une supériorité, une autorité morale » des qualités naturelles ou acquises. Cest gr✠à cette élite que le congrès extraordinaire nfaura pas lieu.
L’élitisme est même une valeur républicaine dans la mesure où il permet aux citoyens considérés comme les meilleurs, les plus dignes d’être choisis de lutter contre les dérives et d’être les gardiens du Temple. Les enjeux qui nous attendent aujourd’hui sont les élections législatives qui se jouent à ta base. les militants doivent se mobiliser pour que l’ADEMA-PASJ demeure fa première force parlementaire avant ta tenue du congrès ordinaire.
Moussa DANIOKO
Militant de la section ADEMA-PASJ du Gabon (Ubrevute) Tel: (+241) 0749~38-30 Email: m.danioko@yahoo.fr
