Le Conseil National de la Société Civile (CNSC), et le Forum des Organisations de la Société Civile (FOSC), après une analyse profonde de la situation sociopolitique et institutionnelle actuelle, ont donné le coup d’envoi d’un atelier de validation d’un plan d’action. En effet, un plan d’action avait été précédemment produit lors d’un atelier sur l’harmonisation de la contribution de la Société Civile à la réussite de la transition politique, portant essentiellement sur deux domaines. Il s’agit de l’organisation des élections législatives et communales, puis les autres grands défis de reconstruction du pays. Le présent atelier avait donc pour objectif de développer et finaliser ce plan d’action. C’était le mercredi 09 octobre dans la salle de conférence du gouvernorat du District de Bamako.
Dans une dynamique d’accompagner l’Etat malien à sortir définitivement le pays de la crise qui l’a beaucoup affecté, les acteurs de la société civile malienne se sont regroupés à Bamako durant deux jours de travail (les 09 et 10 octobre 2013) à Bamako dans le but d’analyser la situation sociopolitique et institutionnelle actuelle comme ils l’ont fait en vue de développer une proposition de plan d’action pour le Mali.
Pour les organisateurs de la rencontre, ce plan d’action porte fondamentalement sur deux domaines, à savoir l’organisation des élections législatives et communales ainsi que les autres grands défis de reconstruction du Mali. Il s’agit entre autres des défis de la réhabilitation et l’amélioration des conditions de vie des populations du Nord, la relance des activités économiques et le renforcement des capacités de plaidoyer et d’influence de la société civile.
Selon Boureima Allaye Touré, président du Conseil national de la société civile, ces deux domaines sont d’une très grande importance car il s’agit d’accompagner les autorités légitimes pour organiser le retour volontaire des réfugiés et déplacés tout en leur apportant des appuis, restaurer la cohésion sociale et le retour de la justice, soutenir le dialogue social et la réconciliation.
Pour Mamoutou Diabaté, président du Forum des Organisations de la Société Civile, il s’agit également d’accompagner les organisations de la société civile pour participer activement à la reconstruction des régions du Nord et réfléchir sur la mise en place d’un dispositif indépendant de contrôle citoyen et de suivi des fonds annoncés par les amis du Mali conformément à « nos engagements pris à Bruxelles ».
Rappelons qu’en mai dernier, lors d’une conférence internationale des bailleurs des fonds tenue à Bruxelles, des donateurs ont promis plus de 3 milliards d’euros à notre pays, le Mali.
Durant ces deux jours de rencontre, la société civile s’est dotée d’un plan consensuel émanant de l’ensemble de ses composantes, de Kayes à Kidal ; de Koulikoro à Sikasso et qui répondra à ses préoccupations réelles, mais aussi un plan d’action détaillé, chiffré qui lui servira d’outil de plaidoyer auprès de ses partenaires.