Le Comité exécutif du Syndicat national de l’enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (CEN-SNESUP) va décréter du 24 au 26 juin prochain une grève de 72 heures pour demander la satisfaction des doléances.
Les revendications des membres du CEN-SNESUP comprennent entre autres des améliorations des conditions de travail, une revalorisation salariale, la régularisation des arriérés de salaire, la sécurisation de l’espace scolaire et universitaire. La grève est prévue du 24 au 26 juin 2024. Pour un syndicaliste membre du SNESUP, ces revendications reflètent des frustrations accumulées face à des promesses non tenues et à des conditions de travail souvent difficile.
Il faut dire que les grèves peuvent nuire à la qualité de l’éducation en perturbant le calendrier académique et en décourageant les étudiants. Cette cessation de travail, selon un autre membre du syndicat « reflète le mécontentement croissant envers le gouvernement, mettant en lumière son incapacité à résoudre leurs problèmes ».
Si les autorités ne prennent garde, les grèves peuvent être un catalyseur d’autres mouvements sociaux et protestations, ajoutant à l’instabilité politique et sociale du pays. Face à cette situation, le gouvernement n’a d’autre choix que d’engager un dialogue constructif avec les représentants syndicaux pour trouver des solutions aux problèmes soulevés.