Un litige foncier qui remonte à 2018, oppose actuellement une partie de la famille Gakou à l’opérateur économique Madiou Simpara, également président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM). La version des deux parties.
Selon certaines informations, Madiou Simpara aurait acquis deux titres fonciers à Banamba, issus d’une masse successorale, en complicité, dit-on avec un seul héritier non mandaté par la famille Gakou. Les procédures notariées auraient été contournées, et des documents falsifiés auraient été utilisés dans le processus de vente et de transfert. Les allégations portent sur le fait que Madiou Simpara aurait sciemment acheté des titres fonciers avec des documents falsifiés, incluant une procuration et des actes de vente non validés par un notaire. Après le transfert des titres à son nom, il aurait assigné les occupants en justice en utilisant ces documents contestés. Et le seul document valide dans cette affaire serait le plan des terrains.
Mandiou clarifie sa position
Face à ces accusations, Madiou Simpara que nous avons pu joindre par nos soins, a fourni sa version des faits. Il affirme n’avoir jamais été demandeur de ces titres fonciers litigieux. Selon lui, c’est le premier fils et une des filles de feu Mohamed Lamine Gakou qui l’ont approché pour lui proposer d’acheter les deux titres fonciers pour un montant de 55 millions de francs CFA. Bien qu’il ait tenté de négocier ce montant à 45 millions, il a finalement accepté de payer la somme initiale. Mandiou Simpara se défend en précisant que la majorité de la famille Gakou avait consenti à la vente des titres, sauf les enfants de l’une des femmes du regretté Mohamed Lamine Gakou qui se sont opposés. « Je leur ai dit d’aller se concerter pour parvenir à un accord. Ne parvenant pas à un consensus, je leur ai proposé de me rembourser mon argent afin de résilier la transaction », explique-t-il.
Soucieux de clarifier sa position, Madiou Simpara, affirme qu’il n’a jamais cherché à importuner qui que ce soit dans sa vie et qu’il est prêt à renoncer aux parcelles litigieuses à condition que ses 55 millions de francs CFA soit remboursés. « Je suis prêt à remettre les documents tout de suite si on me rembourse », assure-t-il.
Madiou Simpara semble ouvert à une résolution à l’amiable de ce litige, insistant sur le fait qu’il a agi de bonne foi et qu’il est prêt à se désengager des terrains s’il récupère son argent.