Football : l’ex-international Brahim Thiam soutient les Aigles du Mali

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Publié le mercredi 26 juin 2024 | aBamako.com

© Autre presse par DR
Les Aigles du Mali

Dans un entretien accordé à la presse internationale ce mercredi 26 juin 2024, l’ancien défenseur des Aigles du Mali, Brahim Thiam, a exprimé son soutien aux joueurs de l’équipe nationale, qui ont récemment menacé de boycotter la sélection.

“Ils ont pris la bonne décision. Nous, les anciens joueurs, on les soutient et on va les accompagner, parce qu’ils ont un ras-le-bol avec tout ce qui se passe depuis des mois (...) Surtout avec une fédération dont le président est en prison et qui fait diriger la fédé par ses sbires ” a-t-il déclaré.

Thiam a dénoncé la mauvaise gestion de la Fédération malienne de football (Femafoot), un système défaillant qui, selon lui, perdure depuis plusieurs années. "J’ai très tôt joué pour le Mali et on a toujours eu ce genre de problèmes. On s'est battu contre ce système-là qui perdure, alors que des moyens colossaux sont mis à la disposition de la fédération. La Femafoot touche de l’argent avec les subventions de la FIFA pour des projets qu’on ne voit jamais", a-t-il signalé.

L’ex-joueur a souligné que depuis le passage du relais en 2017 entre le général Boubacar Diarra, alors président de la fédération, et Mamoutou Touré, surnommé Bavieux, les choses se sont dégradées. "Et cela continue. Aujourd'hui, on est même dans une situation ubuesque, dans la mesure où le président de la fédération foot du Mali a été élu depuis une cellule de prison", a-t-il souligné, déplorant que la Fédération soit dirigée par "des gens à sa place".

De plus, Brahim Thiam a critiqué le fait que le dernier communiqué de la Femafoot, convoquant le capitaine Hamari Traoré, ait été signé par un ancien arbitre, Sidi Békaye Magassa, "banni à vie par la CAF". "Pour nous, c’est une honte internationale", a-t-il clamé.

L’ancien pensionnaire Thiam a ajouté que tous les anciens joueurs désireux d’aider leur pays, non pas pour gagner de l’argent, mais pour continuer à porter cet élan de patriotisme, ont été écartés.

Quant aux solutions à apporter pour résoudre ces problèmes, Thiam a préconisé que l'État n'a pas à interférer dans la gestion d'une fédération.

L.L

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