Les épreuves du baccalauréat malien ont débuté lundi dernier (du 24 au 27 juin 2024) sur l’ensemble du territoire national. Ils sont 234 457candidats à tenter leur chance à cet examen cette année, selon le centre national des examens et concours de l’éducation. L’objectif des autorités est d’organiser un baccalauréat apaisé sur toute l’étendue du territoire national. Le défi en la matière, en dehors des questions sécuritaires, c’est la fuite des sujets. Un fléau que les autorités scolaires sont parvenues à juguler ces deux dernières années.
Plusieurs dispositions sont également annoncées cette année. Il s’agit par exemple de l’interdiction des sorties intempestives, l’utilisation des téléphones par les surveillants. D’autres consignes sont également données comme, entre autres, la fermeture des portes de tous les centres à 8h15. «Il n’y a eu de la pluie, j’étais en panne… Aucune dérogation ne sera accordée à aucun candidat. C’est pour éviter à ce que les enfants ne viennent 30 ou 40 minutes après avec des arguments qui ne tiennent pas», a confié à «Studio Tamani» Mahamadou Kéita, Directeur du Centre national des examens et concours de l’Éducation.
Rappelons que le baccalauréat 2023 avait fait un taux de réussite de 25, 73 %. Au cours des épreuves, plusieurs dizaines de candidats avaient été suspendus pour fraude.
TERRORISME : La CPI a émis un mandat d’arrêt contre Iyad Ag Ghali
La Cour pénale internationale (CPI) est basée à La Haye, aux Pays-Bas
«La Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) a, à la demande du Procureur, rendu public le mandat d’arrêt à l’encontre d’Iyad Ag Ghali», a indiqué la CPI dans un communiqué publié la semaine dernière. Demandé par le procureur, le mandat d’arrêt avait été délivré sous scellés le 18 juillet 2017.
Fondateur d’Ançar Dine puis du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), Iyad (aussi connu comme Abou Fadl) est né dans la région de Kidal. Selon la CPI, il y a «des motifs raisonnables» de croire qu’il serait le chef incontesté d’Ançar Dine, qui avait le contrôle à l’époque des faits de Tombouctou, conjointement avec Al Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI). Cet impitoyable terroriste est suspecté d’être responsable de crimes de guerre, notamment de meurtre des soldats hors de combat à Aguelhoc ; de viol, d’esclavage sexuel et de toute autre forme de violence sexuelle ; d’atteintes à l’intégrité corporelle…
Dans les charges de crimes contre l’humanité, le procureur de la CPI fait état d’emprisonnement ou autre forme de privation grave de liberté physique, de viol et esclavage sexuel, mais aussi des persécutions pour des motifs religieux, ainsi que des persécutions de femmes et jeunes filles pour des motifs sexistes. Ces crimes auraient été commis au Mali, à Tombouctou entre janvier 2012 et janvier 2013. Pour ce qui est du crime de meurtre de soldats, il a été commis à Aguelhoc le 24 janvier 2012.