Le recensement général de la population et de l’habitat au Mali, a fait de nombreuses révélations. Les jeunes restent les plus nombreux, mais, Sikasso n’est plus la seconde ville du Mali.
La population malienne s’établi à 22 millions 395 mille 485 habitants, en 2022 selon les données du 5ème recensement général de la population et de l’habitat. Le recensement général de la population et de l’habitat a été réalisé du 15 juin au 31 décembre 2022 par l’Institut national de la Statistique.
Il ressort des données que 47,2 % de la population ont moins de 15 ans ; que 49,9 % de personnes ont entre 15 et 64 ans ; que le Mali compte désormais moins de femmes (49,7 %) et que l’âge moyen de la population est de 21,4 ans, avec un taux de croissance annuel de la population de 3,3 %.
Autres indications, après Bamako, 4 227 569 d’habitants, Ségou est désormais la seconde région la plus peuplée du Mali avec 2 455 263 habitants. Des démographes expliquent ce changement par la nouvelle régionalisation qui a amputé Sikasso de Bougouni et Koutiala. Bougouni, (classé 5è avec 1 570 979 habitants) se trouve être une région aujourd’hui plus peuplée que Sikasso qui vient en 6è position avec une population dénombrée à 1 533 123 habitants.
Dans l’ordre, Bamako, Ségou et Koulikoro (2 255 157 habitants), sont les trois régions avec deux millions et plus d’habitants. Sur les 20 régions classées, Kayes, (5è, 1 840 329 habitants), Sikasso, (6è, 1 533 123 habitants) et Koutiala : (7è 1 169 882 habitants), sont les régions qui ont au moins un million d’habitants.
Pour la majorité, Tombouctou (8è, 974 278 habitants), Mopti, (9è, 935 579 habitants), Bandiagara, (10è, 868 916 habitants), San, (11è 820 807 habitants), Gao (12è, 727 517 habitants), Kita, (13è, 681 671 habitants), Nioro, (14è, 678 061 habitants) et Dioïla, (15è pour 675 965 habitants), comptent plus de cinq cent mille habitants.
Kidal, (20è, 83 192 habitants) est la région la moins densément peuplée du Mali, après Ménaka (16è, 318 876 habitants), Nara, (17è, 307 777 habitants), Douentza, (18è, 170 189 habitants), et Taoudenni, (19è, 100 358 habitants).
Le recensement fournit des données démographiques et socio-économiques essentielles qui sont utilisées pour la planification du développement à différents niveaux (national, régional, local). Ces données aident les décideurs à mettre en place des politiques et des programmes adaptés aux besoins de la population.
Les données du recensement sont utilisées pour déterminer la répartition des ressources publiques, telles que les budgets alloués à l’éducation, à la santé, aux infrastructures, etc. Cela permet une allocation plus équitable et efficace des ressources.
Le recensement fournit des informations permettant d’évaluer l’efficacité des politiques publiques en place et d’identifier les domaines qui nécessitent une intervention ou une amélioration.
Les données démographiques et socio-économiques issues du recensement aident les gouvernements, les organisations internationales, les chercheurs et d’autres acteurs à prendre des décisions éclairées basées sur des faits concrets.
Le recensement permet de suivre l’évolution de la population au fil du temps, y compris les tendances en matière de croissance démographique, de migration, de structure par âge, etc. Ces informations sont essentielles pour la planification à long terme.
En identifiant les besoins de la population à travers le recensement, les autorités peuvent mieux cibler leurs interventions pour améliorer les services publics tels que l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable, etc.