Le samedi 6 juillet 2024, s’est tenu au Palais des sports de Bamako, le lancement officiel de la Journée sportive de la Fédération malienne de close-combat (Fémaclose) couplé à celui de l’Union africaine de close-combat, (UACC). L’événement a été de taille au regard des délégations venues des pays d’Afrique.
L’organisation de cette journée sportive rentre dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action de la Fémaclose. Cette année, l’activité a été couplée avec celle de l’UACC. Elle a eu comme marraine la directrice du Palais des sports, Mme Koné Saran Kaba. Il y avait également une forte présence des différentes fédérations sportives et associations, les notables de Bamako et les partenaires.
La journée a été marquée par des séries de démonstrations, présentation des représentants des membres de l’Union africaine de close-combat, la remise symbolique des attestations de passage de grade de la première, deuxième et troisième dan ou gutter.
Dans ses propos, le président de la Fémaclose non moins président de l’UACC, Maître Fa dense Traoré a exprimé son sentiment de joie, de satisfaction et d’honneur pour la tenue de cette journée à Bamako (Mali). Il dira que le close-combat est un art créé et pratiqué par les militaires. Le père fondateur du close-combat au Mali est feu Yamadou Goïta, qui fut militaire.
Selon Maître Traoré, le close-combat est en symbiose avec le concept Mali den Kura qui est venu au moment de la Transition avec nos autorités actuelles qui sont des militaires. “Nous les pratiquants du close-combat, sommes des civils avec un esprit militaire et notre devoir à nous, c’est de prouver que nous sommes de cœur avec nos autorités pour le développement et la stabilité du Mali”, dira-t-il.
Dans son intervention, le commissaire de police Me Monzon Kanté, a fait une brève présentation sur le parcours du fondateur du close-combat au Mali, feu Maître Yamadou Goïta, né vers 1964 à Yorosso.
A l’entendre, Maître feu Yamadou Goïta est incorporé dans l’armée dans les années 1983 et il a commencé l’art marial en 1978 en Côte d’Ivoire. Les disciplines qu’il a pratiquées sont le shitokan, le judo, le kung-fu, le taekwondo, le thouk et en 1991 date à laquelle les maîtres se sont réunis pour le close-combat.
Maître Monzon Kanté expliquera également que les arts martiaux sont aussi faits pour l’éducation des enfants, pour maintenir la santé et développer l’intelligence. Pour sa part, la marraine de l’événement, Mme Koné Saran Kaba, a remercié la Fémaclose pour cet honneur exprimé à sa personne. Elle conclura que la pratique des arts martiaux permet aux enfants d’être des patriotes.