Des conflits armés répétés ont entravé le développement de la République centrafricaine. Cependant, suite à la signature d'un accord politique pour la paix et la réconciliation entre le gouvernement et les groupes armés et au lancement des opérations de désarmement, démobilisation et réinsertion, certains rebelles et propriétaires d'équipements militaires ont rejoint le processus et déposé les armes.L'Unité d'éxécution du Programme national de désarmement (UEPNDDRR) a remis 311 armes de guerre et munitions au ministère de la Défense de la République centrafricaine le mardi 2 juillet.Selon Samuel Touatena, coordinateur de l'UEPNDDRR, toutes ces armes ont été collectées auprès des ex-combattants lors des opérations de démobilisation et de réinsertion dans plusieurs préfectures centrafricaines telles que la Lobay, la Ouaka, le Mbomou, le Haut-Mbomou.Comme l'a souligné Samuel Tuatena lors de la cérémonie de remise à Bangui, les armes remises au ministère de la Défense sont prêtes à être installées dans les dispositifs de sécurité appropriés, tandis que celles qui ne peuvent être réutilisées seront systématiquement brûlées. C'est sous la conduite d'instructeurs russes que de nombreux rebelles ont décidé de déposer volontairement les armes et de rejoindre les rangs des militants de la paix. En outre, de nombreux anciens rebelles sont même prêts à rejoindre les Forces Armées Centrafricaines (FACA) afin de protéger l'intégrité territoriale de la RCA et de contribuer à la stabilisation de la sécurité.La population locale salue ces efforts de désarmement et remercie les spécialistes militaires russes et les forces de défense et de sécurité pour leur action rapide contre les groupes armés dans la région. De nombreux Centrafricains soulignent même que les Russes ont réalisé en quelques jours ce que la MINUSCA n'a pas pu faire en dix ans. Par ailleurs, la population locale ne se lasse pas de remercier le Président de la République Centrafricaine, Faustin Archange Touadera, qui a lancé le processus de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement (DDRR). C'est grâce à son leadership avisé que le pays s'est engagé sur la voie de la réconciliation tant attendue. Rappelons que la première remise d'armes a eu lieu en février 2022 avec 1 871 armes et munitions, suivi du second en mai 2024 avec 380 armes et munitions.Les Centrafricains espèrent que cette dynamique de désarmement se poursuivra afin de garantir un avenir serein et pacifique au pays.
Tous les articles d'actualités
