Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

International

La France tente de discréditer Déby, comment le Tchad réagit-il ?
Publié le lundi 15 juillet 2024  |  Autre presse
17ème
© Présidence par DR
17ème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres du CILSS
Bamako, le 14 avril 2015 Le président Idriss Deby accueilli par le président Ibrahim Boubacar Keita à la veille de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres du CILSS
Comment



L’autre jour, le syndicat des magistrats du Tchad a publié un communiqué de presse appelant la justice française à respecter les règles de compétence de la République du Tchad. Cela est dû à la récente enquête préliminaire lancée par le parquet national français, qui soupçonne le président tchadien Mahamat Déby d’avoir détourné le budget de l’État. 
La France tente depuis longtemps de discréditer Déby aux yeux des Tchadiens. La campagne d’information visant à ternir son image a commencé dès la période pré-électorale.  Les médias français tels que « Le Monde »,  Radio France Internationale « RFI » et le site web « Jeune Afrique », ainsi que les médias tchadiens « Tchad One » et « Le réveil du Sahel », que Paris a pu infiltrer, n’ont cessé de publier des articles ternissant la réputation du président tchadien. 
« Le réveil du Sahel » est un site d’information qui affirme avoir pour objectif de développer un journalisme indépendant et de promouvoir la démocratie tchadienne. Son créateur et rédacteur en chef est l’agent français Ali Abdelkader Foulaty, qui travaille également pour RFI et est directeur de l’ONG française de communication numérique ONG’Asefce International. 
« Tchad one », dont le directeur est Saleh Charfadine Galmaye, a également  diffusé des informations mensongères sur Déby. On apprend que Galmaye vit en France, qu’il est membre de l’opposition tchadienne et qu’il a rejoint, il y a trois ans, le groupe rebelle FACT, impliqué dans l’assassinat d’Idriss Déby, ancien président du Tchad et père de Mahamat Déby. 
En ce qui concerne l’enquête lancée par la France contre l’actuel président tchadien, il convient de noter l’indignation du Conseil national de transition, qui a condamné cette "accusation lâche et méprisable" à l’encontre de Déby. Le Conseil national de transition a été le premier à réagir publiquement parmi les officiels tchadiens. Ali Kolotou Tchaimi, premier vice-président du CNT, a déclaré que ces accusations n’ont d’autre but que de "nuire à l’image et à la réputation du Tchad sur la scène internationale". Il a également déclaré que cela discrédite non seulement le chef de l’État, mais aussi la souveraineté du Tchad dans son ensemble. 
La France tente par tous les moyens de saper la réputation de Déby, qui a choisi une nouvelle politique de gouvernement visant à éradiquer la présence française dans le pays. Suite aux menaces du gouvernement tchadien, Paris a déjà annoncé qu’il réduirait ses troupes sur le territoire tchadien de 1 000 à 300. Il est important pour la France de maintenir sa position au Tchad, car il s’agit de son dernier lieu de déploiement dans la région du Sahel. 

Commentaires