Après la levée de la suspension des activités et la relance des activités du cadre de concertation de l'Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE) et les Partis politiques, le président de cette institutions a réuni ce lundi 15 juillet 2024, dans la salle de banquet du Centre international de conférence de Bamako, les partis politiques.
Au cours de cette rencontre, des formations politiques regroupées dans le mouvement du 31 mars 2024 ont claqué la porte de la salle.
A la suite du discours introductif du président de l'AIGE, Me Moustapha Cissé, Dr Mahamadou Konaté, membre du mouvement du 31 mars 2024 a fait une motion portant sur l'incarcération des 11 leaders politiques dudit mouvement.
''Nous, membres du regroupement du 31 mars 2024, notamment FAR AnKawili ADEMA PARENA, Yelema PS Yele Koura, sollicitons de la part de l'AIGE et de l'ensemble des partis politiques frères de demander aux autorités la libération de nos 11 camarades politiques détenus injustement. Aussi, avons-nous l'obligation morale de suspendre notre participation à cette rencontre et les autres à venir jusqu'à l'obtention de leur libération", a-t-il précisé avant de demander la permission au président de l'AIGE la permission de sa délégation de se retirer.
En réaction à cette sollicitation, le président de l'AIGE a indiqué que sa structure ne peut pas se porter garante de ceux qui sont en difficulté. "Ce n’est pas une question à nous poser en principe. Nous ne nous ‘nterférons pas dans la marche de la justice. Je ne le ferai jamais, parce que cela ne fait pas partie de nos prérogatives. Il y a des voix plus autorisées que la nôtre. Nous ne prenons pas le risque de nous aventurer sur un terrain qui n’est pas le nôtre », a répliqué Me Cissé.