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Médiation de la Cedeao : Le Togo et le Sénégal pourront-ils ramener l’AES ?
Publié le mardi 16 juillet 2024  |  Le témoin
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© aBamako.com par AS
Titre : Le président Togolais Faure Gnassingbé arrivé au Mali pour une visite de travail
Bamako le 04 janvier 2023 - Le président Togolais Faure Gnassingbé, médiateur dans le dossier relatif à la détention des 46 soldats ivoiriens, est arrivé au Mali pour une visite de travail, accueilli par le président de la transition au Mali, le colonel Assimi Goita.
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La médiation de Lomé a été reconduite par l’instance régionale pour gérer diplomatiquement le litige autour des départs du Mali, le Burkina et le Niger. Cette fois, le Sénégal qui était pressenti, sera formellement partie prenante.

Si le Général Abdrahamane Tiani du Niger parlait d’un divorce total, la CEDEAO n’est pas allée dans le même sens. En divergences poussées avec les 3 regimes militaires prônant la souveraineté nationale retrouvée, l’instance mise désormais sur le duo Sénégalo-togolais.



Faure Gnassimgbe est désormais le médiateur attitré du Mali auprès de la sous-région. Il a été très décisif dans la levée des sanctions infligées à Bamako en 2022, lors du bras de fer entre Bamako et la CEDEAO, dans la foulée des assises nationales de la refondation. Idem lors du dossier des 49 militaires ivoiriens, qui a permis une grâce présidentielle, puis la crise institutionnelle au Niger de Juillet 2023 quand planait une intervention militaire régionale, après que Mohamed Bazoum soit déposé en juillet 2023.

Cette fois, le numéro 1 Togolais sera avec son homologue de Dakar, non moins dernier président élu de la sous-région. Il s’agit de Diomaye Faye, qui était d’ailleurs à Bamako tout dernièrement pour une prise de contacts. Lui qui était invité à négocier un retour de façon informelle avec Ouaga et Bamako et qui refusait ce costume de médiateur qu’il finira par arborer. Il devra cette fois retrousser les manches pour être convaincant face à des interlocuteurs prônant désormais les relations bilatérales et un retrait irréversible. Sauf qu’il faudra faire avaler la pilule du protocole additionnel pourtant hostile aux régimes ” souverains ” : il s’agit du règlement imposant l’interdiction des coups d’États et insistant sur le retour à l’ordre constitutionnel rapide.

Au demeurant, dans la foulée de sa tournée dans l’AES, le numéro 1 sénégalais a dû constater que les transitions ont opté pour le long terme. Bamako s’accroche à un maximum de 5 ans depuis le Dialogue Inter-Malien, tandis que Ouaga s’est adjugé un titre de président en plus des 5 ans.

Nul n’ignore par ailleurs la proximité du numéro 1 togolais avec Alassane Ouattara. Le doyen ivoirien et Eyadema fils convergent sur les questions sous-régionales notamment sécuritaires. Leur dernier échange a porté sur la levée des sanctions du Niger, à l’aube du ramadan 2024. Ainsi, la diplomatie est mise en avant dans ce délicat dossier pour que le navire CEDEAO arrête de tanguer, au risque de voir la sous-region crouler sous le péril institutionnel et sécuritaire.

Rendez-vous est donc pris à Bamako auprès de son Excellence Assimi Goita, président en exercice de l’AES, qui devient de fait l’interlocuteur de la médiation.

I KEÏTA

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