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Après la publication du rapport accablant du Vérificateur Général : Albatros Energy Mali SA apporte sa part de vérité
Publié le lundi 29 juillet 2024  |  aBamako.com
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© Autre presse par DR
Fourniture d`électricité : la Société Énergie du Mali-SA (EDM-SA) annonce des perturbations à Bamako, les raisons
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Albatros Energy Mali SA a appris, par voie de presse, la publication d’un rapport du Bureau du Vérificateur Général issu de la vérification financière sur la gestion de la société Energie du Mali. Ledit rapport met en cause, la société Albatros Energy Mali SA (’Albatros’) en faisant ressortir des manquements contractuels et légaux.

" Pour rappel, le projet Albatros Energy Mali (AEM) S.A est une centrale thermique à fuel lourd d’une capacité installée de 90 mégawatts (MW) construite à Kayes, dans l’ouest du Mali. Il s’agit du premier IPP (Producteur Indépendant Privé) malien à alimenter le réseau national. Le projet a débuté en 2010 avec la signature d’un décret portant approbation de la convention de concession pour la construction et l’exploitation d’une centrale d’occasion de 51MW.

La construction de la centrale dans sa forme finale (90MW, matériel neuf et consommation carburant réduite) a débuté en juillet 2017 et a été mise en service le ler novembre 2018.

Certaines clauses de la Convention de Concession et du Contrat d’Achat d’énergie qui sont remises en cause dans le rapport du BVG, ont préalablement fait l’objet de revue par chaque partie et approuvé par décret pris en conseil des ministres.

Albatros apporte par le présent communiqué quelques éclaircissements aux points soulevés dans le rapport du vérificateur afin de faciliter la compréhension de l’opinion.

1- Sur le principe du «Take or Pay>>>

Le principe du ’Take or Pay’ est la pierre angulaire de tout projet de Production Indépendante d’Energie << IPP »: sans ’Take or Pay’ aucune institution financière n’accepterait de financer un projet IPP. Les IPP sont un moyen de faire financer par des promoteurs ou investisseurs privés des infrastructures énergétiques coûteuses que les États ne souhaitent pas financer eux-mêmes. À la fin de la période de concession, l’édifice (dans le cas d’Albatros, la Centrale) est transféré au franc symbolique à l’État du Mali.

Le ’Take or Pay’ n’est pas une spécificité du projet Albatros Energy Mali, il est usité dans nombres de projets similaires dans le monde et dans notre sous région (Sénégal, Cote d’ivoire, Guinée, Bénin, Ghana, Nigéria...). Au-delà du Projet Albatros, ce concept est appliqué à d’autres projets du genre en exploitation au Mali. D’ailleurs ce concept a permis à plusieurs pays limitrophes du Mali de démarrer leur développement industriel depuis plusieurs années. Ce concept sert de garantie aux banques pour le remboursement de leurs prêts.

Il est aussi important de mettre en évidence, le fait qu’EDM a exigé une disponibilité de la Centrale à 66 MW à tout moment de l’année et les investissements ont été effectués pour répondre à cette exigence. EDM étant contractuellement l’acheteur unique, Albatros n’est pas autorisé de vendre l’énergie à une partie autre qu’EDM.

Le Contrat d’Achat d’Energie qui lie la société Albatros Energy Mali SA et EDM-SA précise que EDM-SA s’oblige à prélever et/ou rémunérer «l’Energie Productible» (Take or Pay), définie comme «l’énergie que la Centrale a la capacité de produire... et ce compris l’énergie qui n’a pas pu être produite pour une raison autre qu’une défaillance ou un manquement du Fournisseur à ses obligations, telle qu’une fourniture du combustible insuffisante par l’Acheteur».

Il convient finalement de rappeler que l’arrêt actuel de la centrale Albatros découle de la non- livraison du fuel lourd (HFO) par EDM et ceci en dépit de ses obligations contractuelles.

La Banque Islamique de Développement (BID), la Banque Quest-Africaine de Développement (BOAD) le Fonds de l’OPEP (OFID), ICD (Société Islamique pour le développement du secteur privé) et /EAIF (Emerging Africa Infrastructure Fund Sur le changement du prix du kWh au titre du contrat d’achat

L’article 25 de la Convention de Concession du 20 septembre 2010 prévoit la révision du tarif d’achat pour permettre une juste rémunération du capital investi et peut donc être amené à varier en fonction du montant dudit capital investi.

L’ancien tarif de 20.3 FCFA par Kwh était basé sur une centrale d’occasion d’une capacité de 51MW pour un investissement de FCFA 35 milliards (53 millions d’euros) alors que l’actuel tarif de 24,45 FCFA par Kwh est basé sur une centrale d’une capacité de 90 MW avec une puissance garantie à tout moment de 66MW, dotée de moteurs neufs pour un investissement de FCFA 80 milliards (122 millions d’euros). Il parait évident que les investissements, dans ces deux cas de figure, n’étant pas les mêmes (plus du double de l’investissement initial prévu), le changement de prix est donc légitime. En plus, la consommation en carburant de la nouvelle centrale est plus basse que celle prévue initialement.

À noter que la détermination de ces tarifs d’achat ont fait l’objet de modèles financiers, qui ont été analysés et approuvés par la Direction Nationale de l’Energie (DNE) et EDM-SA et ont fait l’objet d’avis favorable de la CREE. L’augmentation du tarif de 20.3 à 24.45 a fait l’objet d’un modèle financier qui a été intégré dans un Business Plan actualisé et d’une révision de la Convention de Concession en date du 26 février 2015, approuvée par décret n°2015-0134/P-RM pris en conseil de ministres le 27 février 2015.

Nous ne voyons aucune irrégularité dans ce processus, au contraire, ceci est conforme avec la Convention de Concession.

2- Sur la facturation des cuves
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Il était initialement prévu dans la Convention que la mise en place des entrepôts de stockage de carburant soit à la charge du Gouvernement du Mali/d’EDM SA,

Pour diverses raisons, il a été demandé à la société Albatros que l’investissement relatif à la mise en place de ces cuves (FCFA 4,5 milliards) soit intégré au coût de construction. Ces raisons sont entre autres:

L’exigence des bailleurs de fonds de livrer une centrale incluant les cuves • Le désagrément que peut causer un décalage entre la livraison de la centrale et celle des cuves

(qui devraient être livrées par EDM) • L’intégration des cuves dans le système de sécurité incendie

Les modalités de financement des cuves de stockage sont encadrées par le Contrat d’Achat qui prévoit que le tarif d’achat de l’électricité (fixé à 24,45 FCFA/kWh) est majoré d’un montant fixe de 1,17 FCFA/kWh, aux fins du financement des cuves de stockage;

La détermination de cette majoration d’un montant fixe de 1,17 FCFA/kWh a fait l’objet d’accords entre les parties documentés et signés depuis 2014 (Convention de Concession et Contrat d’Achat);

Au moment où nous publions ce communiqué la Centrale est en mesure de produire 81MW pour palier au besoin de l’économie et de la population à condition que le partenaire EDM lui livre le combustible nécessaire.

La Direction d’ALBATROS reste disponible pour les informations complémentaires notamment par la mise à disposition des supports et justificatifs nécessaires pour chaque point signalé dans le présent communiqué.

Albatros energy

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