Conçue comme un baobab géant de 46 mètres avec à la base des contreforts saillants, la Tour se situe à l’entrée de la ville sur une des voies d’accès à l’aéroport de Bamako. Elle est décorée à l’extérieur d’idéogrammes bamanan évoquant la concertation, l’union et la solidarité. Elle porte à son sommet une jarre percée qui est l’illustration de la célèbre sentence du roi Ghezo du Bénin et qui était devenue la devise de la très combative Fédération des étudiants d’Afrique noire en France (FEANF): «Si tous les fils du pays venaient par leurs mains groupées boucher les trous du canari, le pays serait sauvé». Un appel à l’unité qui fait la force.