Dans un communiqué, publié le 25 juillet 2024, le Haut Conseil des Maliens de Côte d’Ivoire (HCM-CI), le Conseil Supérieur de le Diaspora malienne (CSDM) et le Conseil National de la Jeunesse malienne en Côte d’ivoire (CNJ) se sont conjointement désolidarisés d’une demande circulant sur les réseaux sociaux avec pour but de tenir une manifester devant l’ambassade du Mali en Côte d’ivoire, le vendredi 02 Août 2024. Agissant au nom d’une soi-disante « Association des Maliens de la CEDEAO en Côte d’Ivoire », les responsables des trois faitières citées, ont rappelé être les seuls habilités à parler au nom de la communauté malienne en Côte d’Ivoire et de ce fait ont dénoncé avec rigueur un « acte crapuleux d’usurpation de titre » dans lequel ne se reconnait aucun Malien vivant en Côte d’ivoire.
« Rejeter leur marginalisation, réaffirmer leur attachement à la CEDEAO et dénoncer la tentative de retrait unilatéral du Mali de la CEDEAO >> se sont les motifs mis en avant par certains individus se réclamant d’une « Association des Maliens de la CEDEAO en Côte d’Ivoire » pour l’organisation d’une manifestation devant l’ambassade du Mali en Côte d’ivoire, le vendredi 02 Août 2024.
En tant que seuls habilités à parler au nom de la communauté malienne en Côte d’Ivoire, le Haut Conseil des Maliens de Côte d’Ivoire (HCM-CI), le Conseil Supérieur de le Diaspora malienne (CSDM) et le Conseil National de la Jeunesse malienne en Côte d’ivoire (CNJ), ne sont pas restés silencieux. Dans un communiqué conjoint, ils ont dénoncé un acte crapuleux d’usurpation de titre dans lequel les Maliens de Côte d’Ivoire ne se reconnaissent pas. De plus les trois faitières qualifient les motifs mis en avant pour la tenue de cette manifestation, c’est-à-dire, « Rejeter leur marginalisation, réaffirmer leur attachement à la CEDEAO et dénoncer la tentative de retrait unilatéral du Mali de la CEDEAO >> de « fallacieux », puisque rappellent-t-ils que la communauté malienne de Côte d’Ivoire a déjà exprimé plusieurs fois sa solidarité aux Autorités maliennes dans leur combat pour la souveraineté.
En outre, les trois faitières considèrent cette association fictive qui n’a aucune existence légale car ne disposant d’aucun récépissé sert de paravent aux politiques aux desseins inavoués et en perte de popularité et de ce fait, ne saurait en aucun cas s’opposer à une décision souveraine, prise en toute connaissance de cause par les plus Hautes autorités de la Transition
Ils ont profité de l’occasion pour réaffirmer leur soutien non seulement au président de la transition, le col. Assimi Goïta, mais également à ses pairs de l’AES, leurs Excellences le Général Abdourhamane TIANI et le Capitaine Ibrahim TRAORE. « Nous en appelons à l’ensemble de nos concitoyens à rester vigilants et mobilisés derrière les autorités de la Transition » ont-ils indiqué.
En réponse à la fameuse problématique de retrait des trois pays de la CEDEAO, les trois faitières ont tenu à rassurer leurs concitoyens que le Mali demeure toujours membre de l’UEMOA et qu’à ce titre aucune entrave ne sera faite à la libre circulation et au libre établissement des citoyens des pays membres dans ledit espace.