La ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mme Bagayoko Aminata Traoré et son équipe ont eu un déjeuner avec la presse cette semaine. Il était question de son bilan d’un an à la tête de l’emploi, la formation et l’entreprenariat au Mali.
A l’occasion de son anniversaire à la tête du département en charge de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et la Formation professionnelle, Mme Bagoyako Aminata Traoré a rencontré la presse malienne autour d’un déjeuner pour discuter de son bilan annuel au département. Une opportunité pour elle de parler de la mission du département, les acquis en 1 an et les défis et perspectives.
Ledit département a pour mission, selon la ministre, d’élaborer et mettre en œuvre la politique nationale de l’emploi et de la formation professionnelle. Tout en prenant en compte la promotion de la culture entrepreneuriale et l’insertion professionnelle des jeunes et de la femme. Et aussi en favorisant l’accroissement des opportunités d’emploi, l’accès à la formation professionnelle.
A ce jour, on compte au total, selon la ministre de l’Emploi, 89 699 emplois créés en une année dont 56 890 emplois salariés contre 32 809 auto-emplois générés par des projets, programmes et agences d’insertion. Elle a aussi signalé la perte de 5619 emplois et une précision nette de 84 80 créations nettes d’emplois et cela, malgré toutes les difficultés économiques du moment.
Dans les perspectives, la ministre de l’Emploi a rappelé deux projets phares : Fier II (formation, insertion et appui aux jeunes ruraux) et ‘’Go Green’’ (entreprenariat vert). Ces deux projets respectivement avec 59,5 milliards et 3,2 milliards CFA, cibleront à peu près 84 000 jeunes. Soit 60 000 jeunes de 15 à 40 ans, pour Fier II avec 40 000 emplois et 24 000 jeunes pour ‘’Go Green’’.
La ministre a avancé la création d’une base de données de jeunes formés des centres de formation professionnelle et technique et aussi la digitalisation de l’enseignement et la formation professionnelle. Les défis demeurent, pour elle, la croissance économique insuffisante, la prédominance de l’informel sur le formel et n’inéquation entre le besoin d’emploi et les formations.