Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Choguel Maiga sur la guerre contre les terroristes à Tinzaoutene: ‘‘Notre victoire est certaine’’
Publié le dimanche 4 aout 2024  |  Info Gouv
Séance
© aBamako.com par DR
Séance de travail entre le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, et le Premier ministre Choguel Kokalla Maiga, au Palais de Koulouba
Bamako, le 28 septembre 2021. Le président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, a eu une séance de travail avec le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga de retour de l`Assemblée générale des Nations Unies, à New York.
Comment


Notre pays a sacrifié la tradition ce mercredi 31 juillet 2024 en commémorant, à l’instar de la Communauté Africaine, a célébré au Centre international des Conférences de Bamako la Journée internationale de la femme.

L’évènement qui était sous la présidence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Dr Choguel Kokalla MAIGA a enregistré, outre la présence de notre ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Dr COULIBALY Mariam MAIGA, celle de Madame Nandy SOME DIALLO, ministre de la Solidarité, de l’Action Humanitaire, de la Réconciliation Nationale, du Genre et de la Famille du Burkina-Faso, du Médecin Colonel Major Garba HAKIMI, ministre de la Santé Publique, de la
Population et des Affaires sociales de la République du Niger et de Mme Charlotte DAFFE, Ministre de la Promotion féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérable de Guinée.

Le contexte historique particulier de notre pays où l’armée est encore engagée contre les terroristes à la frontière algérienne, a obliger le Premier ministre, chef du gouvernement à faire un certain nombre de rappels et mises au point. C’est avec forte conviction qu’il a demandé aux Maliens de faire preuve de clairvoyance et de refuser de se laisser manipuler par la propagande outrancière sur les réseaux sociaux. Le soutien à l’armée nationale, aux forces défense et de sécurité engagées contre l’ennemi
est un devoir patriotique. Dès lors comment se réjouir des images diffusées contre notre armée pour saper le moral de nos soldat et comment dans cet épreuve qui devrait interpeller chaque Malienne et que chaque, des politiques qui affichent une ambition nationale font le service minimum ?

Pour Choguel Maïga, la campagne de Tinzaoutenen n’est pas une affaire de Assimi Goïta ou de la transition. Il s’agit de l’honneur et de la dignité de notre peuple, de notre armée qui peuvent perdre une bataille, mais qui gagneront cette guerre, et de la plus belle des manière.

Nous vous proposons, la partie de son discours historique consacrée au sujet.

Extrait du Discours sur l’actualité du Premier ministre Dr. Choguel Kokalla MAÏGA, lors de la cérémonie de la journée panafricaine des femmes, édition 2024, ce mercredi 31 juillet 2024.

Mesdames et messieurs

Actualité oblige, je m’en voudrais si je ne vous entretiens pas sur les campagnes d’agression, de désinformation et d’intoxication contre notre pays et les pays de la Confédération de l’AES depuis que nous avons décidé de prendre notre destin en main. Le 16 juillet dernier, à l’ouverture des
états généraux du notariat Mali j’ai tenu un discours pour expliquer au monde entier que ce n’était pas une vue de l’esprit. Les présidents ne se sont pas levés comme cela pour prendre leurs avions, aller à Niamey un soir et signer un accord. C’est avant que ça se faisait comme ça. L’AES

c’est le résultat d’une maturation.

Cette vidéo là je l’ai regardé en 2 jours il y a eu 270.000 vues dans le monde. Cela veut dire qu’il a un besoin d’explication et de compréhension. Parce qu’on a intoxiqué les gens. En disant que des militaires se sont retrouvés pour mettre en place une confédération. Ça c’est la campagne dans le monde.

L’autre jour un ami m’envoie la même vidéo d’un pays européen où il y a un conseiller du président, après avoir vu cette vidéo, est revenu lui dire ‘‘mais moi je ne savais pas que c’était comme ça. Tout ce qu’on nous disait n’était pas vrai’’. Je lui ai dit mais parce qu’on trompe les gens. Donc notre rôle c’est de sensibiliser les populations pour que les gens comprennent ce qui se passe dans nos pays.

C’est l’exemple même que je disais quand un militaire tire, il tue une ou deux personnes. Mais quand vous parlez pour expliquer quelque chose, c’est des milliers de personnes que vous atteignez en même temps. Je dis cela pour que les uns et les autres comprennent qu’en ces moments précis nous devions nous engager contre l’intoxication dirigée contre nos forces de défense et de sécurité savamment orchestrée par qui nous savons. Et ses relais dans le monde entier.

Déconstruction et décolonisation des esprits

Nous devrions à chaque instant rester vigilant et continuer à déconstruire le narratif qui consiste à dire que nous ne sommes pas capables de nous prendre en charge. En tous les cas en ce qui me concerne vous l’aurez constaté depuis des mois je ne rate aucune occasion pour rappeler l’importance de connaître notre histoire pour construire son notre futur. Cela passe avant tout par la déconstruction mentale, la déconstruction et la décolonisation des esprits.

Partout où je passe je rappelle le rôle éminemment et crucial de nos forces de défense et de sécurité, de nos vaillants soldats qui, nuit et jour, sous le soleil ardent, sous la pluie, dans le froid glacial du Nord, sans repos, loin de leur famille, se battent au prix de leur vie pour que nous puissions nous réunir comme cet après-midi.

C’est pourquoi je vous demande, et par-delà, à toutes les Maliennes et à tous les Maliens de vous joindre à moi pour prier pour les autorités de la transition et saluer la bravoure de nos forces de défense et de sécurité qui ont restitué à notre peuple son honneur, sa dignité, sa souveraineté (Applaudissements).

Mesdames et messieurs,

Notre a aujourd’hui recouvré sa dignité. Tous les africains sont en train de nous regarder. Tous les noirs partout où ils sont, même dans les pays lointains regardent, espèrent que le Mali réussisse. Même au moment où nous nous réunissons ici nos soldats sont en train de se battre contre les hors-la-loi au prix de leur vie. C’est pour cela je les appelle les ‘‘monin bo denw’’. Certains pensent que c’est pour flatter ; ça ce n’est pas de la flagornerie. U yé monin de bo an nan (Applaudissements)

Mesdames et Messieurs nos prières à tous ceux qui sont tombés sur le champ d’honneur. Comme je
le dis souvent nous ne les oublierons jamais. Nous ferons en sorte que leurs descendants soient fiers d’eux. Dans 10 ans, dans 20 ans, dans 100 ans ou plus ; que des enfants viennent dire un jour sur des lieux dédiés : je suis fier de mon arrière-grand-père ; je suis fier de mon grand-père, de mon père. Parce qu’il a donné sa vie pour que je puisse venir aujourd’hui me recueillir fièrement ici (Applaudissements).

Dans tout ce que nous faisons Mesdames et Messieurs pensons à eux. Ils ont besoin de notre soutien. En tout lieu, en tout moment, ils ont besoin de savoir que nous sommes derrière eux, dans une union sacrée.

La victoire des FAMa est certaine

Le message aux FAMa, je l’ai toujours dit. Je l’ai dit à la prise de la ville de Ber. Ça n’a pas été facile parce que les adversaires du Mali ont dit à tout le monde que les dirigeants Maliens sont en train de fanfaronner. Ils ne pourront pas chasser les forces étrangères. Ils ont mis toutes leur forces à Ber. Effectivement, il y a eu plusieurs assauts mais nos soldats ont entendu le message. Nous leur avons dit : nous n’allons jamais perdre la guerre contre le terrorisme. Nous pouvons perdre des batailles et c’est
ce qui se passe souvent. Les militaires vont perdre des batailles mais la guerre, Ils vont la gagner (Applaudissements). La guerre, nous allons la gagner parce que notre combat est juste, historiquement et politiquement. Nous allons gagner.

Tinzaouten, on a perdu une bataille mais nous allons gagner le combat. Tinzaoutene est et restera malien. Tout le Mali restera malien.

Mesdames et messieurs,

C’est pour cela, je voudrais lancer ce message à nos soldats : soyez fiers. Ceux qui vont tomber ; vous ne mourrez pas pour rien. Vous mourrez pour votre peuple. D’autres vont mourir dans les hôpitaux ici à Bamako. On ne sait même pas qui sont-ils mais vous on va se rappeler de vous un jour. Ceux qui seront partis, vous aurez donné votre sang pour que nous soyons dignes, pour que nous puissions parler. Nous sommes dans cette salle aujourd’hui mais à Tinzaoutene on peut pas faire une salle comme ça pour faire des réunions. C’est parce que certains sont en train de se sacrifier là-bas. Ils ont droit à tous les honneurs et les soutiens nécessaires (Applaudissement).

Le soutien de leurs grand-mères, de leurs mères, de leurs femmes, de leurs enfants, de tous les Maliens. Soldats du Mali, vous gagnerez cette bataille-là, Inchallah ! Nous allons la gagner cette guerre. Nous allons récupérer et stabiliser du le Mali. Toute la région de Kidal va revenir dans le giron de l’État malien, Inchallah (Applaudissements). C’est l’armée malienne qui le fera car son combat est juste.

Vaine propagande

Les quelques images de propagande que nous voyons sont destinées à nous démoraliser. Ils ne réussiront pas. Ils ne connaissent pas les Maliens. Nous avons perdu des milliers d’hommes, mais cela ne nous a pas empêché d’avancer et nous allons continuer avancer. Comme je l’ai dit ce combat nous allons le gagner

Je voudrais aussi saluer nos amis. On dit trivialement qu’on connait les amis dans les difficultés. Moi j’ajoute : les amis c’est comme des étoiles. On les voit dans l’obscurité lorsque tout est sombre. C’est en ce moment que vous voyez les étoiles. Les amis sont comme ça (Ap- plaudissements). Ceux qui sont avec nous aujourd’hui doivent savoir qu’ils sont avec un peuple qui ne va jamais les oublier. Nous ne sommes pas un peuple d’ingrats (Applaudissements). Ceux qui versent leur sang aujourd’hui pour le Mali, leur peuple, leur gouvernement, leurs dirigeants doivent savoir qu’ils sont morts pour un grand peuple. Ils sont morts pour sceller notre amitié à jamais. Parce que nous avons besoin de sortir de cette situation de vassalisation dans laquelle certains voudraient nous nous maintenir. Nous sommes conscients que c’est avec l’appui de nos amis que nous allons réussir cette bataille qui est incertaine.

C’est pour cela que je dis qu’on ne va jamais les oublier. Ils n’ont pas à se décourager. Cette bataille-là, la main dans la main, nous allons la gagner. Nous allons reprendre la totalité du Mali, Inchallah (Applaudissements).

Le courage de soutenir les FAMa

Mon message suivant s’adresse à la classe politique. J’ai vu sur des réseaux sociaux des gens qui à peine se réjouissaient de certaines images macabres qu’ils voyaient.

Faites attention on est en train de nous manipuler tous. Ne vous laissez pas manipuler. On veut vous maintenir dans l’esclavage.

J’ai vu des communiqués de certains partis. On le fait signer par une personne qu’on ne connaît même pas. On dirait que les grands chefs qui sont connus ont honte d’avoir leurs signatures sur la déclaration.

Moi j’ai lu les déclarations de tous les partis. Chers camarades, ayez le courage de soutenir votre pays et votre armée. L’armée va au-dessus des gouvernements. Quel que soit celui qui viendra au pouvoir, il aura besoin d’une armée forte (Applaudissements).

Donc mon message à la classe politique est le suivant : soyez tous solidaires, dans une union sacrée derrière notre armée.

La récupération de Tinzaoutene n’est pas une histoire de Assimi Goïta ou de Choguel Maiga ou de leur gouvernement ou de Sadio Camara. C’est une affaire du Mali. Si Tinzaoutene est récupéré, si l’entièreté du Mali est récupéré et stabilisé aujourd’hui, dans 5 ans dans 10 ans, dans 20 ans, dans 30 ans, ce sont d’autres hommes qui seront là. Alors ils vont s’occuper de développement parce que le pays aura été pacifié, unifié et stabilisé.

Ne pas se tromper de lecture

Je voudrais dire ensuite à ceux qui soutiennent les terroristes de faire beaucoup attention. Nous, nous avons des grandes leçons qu’on a tiré de l’histoire. Les dirigeants passent, les peuples restent. Aucun mouvement terroriste ne peut s’épanouir, s’armer s’équiper, attaquer une armée régulière, si elle n’a pas une base arrière. Ceux qui servent de base arrière au terrorisme qu’ils fassent attention ; qu’ils méditent les leçons de l’histoire.

C’est vrai, souvent entre les États, il y a pas de reconnaissance. Mais le peuple malien est un peuple béni. Tous les dirigeants, tous les pays qui se mettent dans des complots pour déstabiliser le Mali, Allah te u toyen, U be a sara (Applaudissements). Ils vont le payer.

Nous avons vu ici des dirigeants qui ont voulu faire du Mali leur fonds de commerce politique pour durer au pouvoir.

Je ne veux pas les citer. Où est-ce qu’ils sont aujourd’hui

? Portés disparus. Allah ka hinné u la (Applaudisse- ments)

Il y a des dirigeants qui font des combinaisons. Moi je sais que leur peuple n’est pas là-dans. Ce sont des dirigeants qui y sont, les peuples ne sont pas dans ces combinaisons.

Faites attention. Laissez-nous tranquille ! Celui qui ne nous laisse pas tranquille, Dieu va le punir (Applaudissements). Je suis convaincu de cela. D’ailleurs ces 30 dernières années le démontrent : tous ceux qui se sont mêlés de la guerre au Mali, même quand certains prétendaient être des amis, ils l’ont payé. Donc ceux qui sont dans ce jeu aussi vont le payer Inch’Allah. Parce qu’ils font une mauvaise guerre.

Certains font de l’ingratitude historique et politique. Les terroristes qui viennent détruire le Mali ne doivent pas avoir certains pays comme point de repli. Parce que ce mouvement ne peut pas prospérer s’il n’y a pas de pays de repli. Faites donc attention et laissez-nous en paix.

Derrière le peuple, derrière la loi

Mesdames et Messieurs,

Le Président de la Transition nous rappelle souvent que le peuple est le centre de gravité de notre gouvernance.

Faisons en sorte que chacun de nous à son niveau de responsabilité puisse avoir comme crédo le peuple comme centre de gravité. Nous devions être exclusivement au service du peuple. Quand les dirigeants passent comme

je l’ai dit tantôt, les peuples eux ils restent.

Comme je l’ai souvent dit dans un pays (si vous voulez que le pays soit stable), il y a trois repères : vous avez Dieu qui est pour tout le monde ; vous avez le peuple et vous avez les lois. Quand les lois ne sont pas bonnes on les change. Ne travaillons pas en dehors des lois. Tous les régimes où les gens se sont mis à travailler en dehors des lois ont une courte durée de vie.

C’est pourquoi nous nous avons décidé dans la transition de faire tout conformément à la loi. C’est pourquoi je suis sûr que le gouvernement de la Rectification, les autorités de la transition vont réussir leur mission. C’est une mission sacrée, une mission historique et ils vont la réussir parce qu’ils répondent à l’appel du peuple (Applaudissements).Tout ce que nous faisons doit se faire à travers les lois.

Mesdames et messieurs

Les humains ont toujours un agenda mais Dieu a son agenda qui coïncide souvent avec celui des humains. Mais souvent ils ne coïncident pas. Mais c’est toujours l’agenda de Dieu qui s’impose. Dans un pays que je veux pas citer, les gens se croyaient tellement puissants, toutes les combinaisons du monde en ont été faites. Même des avocats ont été mis en prison ; on a violé les lois avec l’appui de certaines puissances étrangères. On n’a jamais entendu parler la CEDEAO. Mais Dieu a imposé son agenda. Le
lendemain on a on a assisté à une fuite sans honneur. La grande leçon pour tous ceux qui se mettent contre nous,

c’est de retenir que notre peuple est aujourd’hui conforme à l’agenda de Dieu. C’est Dieu qui a voulu que cette équipe arrive à la tête du pays. C’est Dieu qui a voulu que nous enlevions ces lunettes en bois pour nous émanciper, pour recouvrer grâce à l’appui et au soutien de notre armée et de ses dirigeants la dignité du peuple malien.

La fonction d’un gouvernement, c’est de faciliter, accompagner et créer les conditions pour l’émergence de l’excellence. C’est cela que le gouvernement de transition est en train de faire sous le leadership, certains diront éclairé mais ça c’est de l’ancien système, leadership c’est largement suffisant parce que c’est le résultat qu’on juge. Ceux qui étaient éclairés là, il y a beaucoup qui sont allés dans la brousse. Le nôtre là, il fait son travail et les choses sont claires pour tout le monde. Sous le leadership du président
de la Transition le colonel Assimi Goïta (Applaudissements)

Mesdames et messieurs,

Pour terminer je voudrais réitérer la gratitude du gouvernement aux délégations ministérielles venues du Burkina Faso, du Niger, autrement dit des pays de l’AES et de la république sœur de Guinée pour la participation à la cérémonie à côté de leur sœurs du Mali.

Grand merci à tous les partenaires internationaux pour les différents appuis qui n’ont pas manqué à notre ministère pour la réussite de cette cérémonie.

Sur ce, mesdames et messieurs, je voudrais déclarer solennellement et officiellement ouverte la cérémonie de la journée internationale de la femme Africaine.

Merci beaucoup.
CIGMA
Commentaires