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Attaque contre Wagner au Mali: la Russie accuse l’Ukraine d’ouvrir "un deuxième front" en Afrique
Publié le mercredi 7 aout 2024  |  TV5
Vladimir
© Autre presse par DR
Vladimir Poutine
Le Président de la Fédération de Russie
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La Russie accuse ce mercredi 7 août l'Ukraine d'ouvrir "un deuxième front" en Afrique en soutenant "des groupes terroristes". Quelques jours avant, les mercenaires russes de Wagner et l'armée malienne ont subi de lourdes pertes face aux séparatistes et djihadistes du nord du Mali.

Un "soutien aux groupes terroristes." C'est l'accusation lancée à l'encontre de l'Ukraine par la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, ce mercredi 07 août. "Incapable de vaincre la Russie sur le champ de bataille, le régime criminel de Volodymyr Zelensky a décidé d'ouvrir un "deuxième front" en Afrique et soutient des groupes terroristes dans des Etats du continent favorables à Moscou".

Ses propos interviennent plus d'une semaine après une attaque au Mali dans laquelle des dizaines de combattants du groupe Wagner et de soldats maliens ont trouvé la mort, selon les séparatistes et djihadistes.

Cette défaite est la plus lourde subie en une bataille par le groupe Wagner en Afrique, s'accordent les analystes.

Des informations envoyées par les Ukrainiens aux rebelles
Après ces événements d'une ampleur inédite, un responsable du renseignement militaire ukrainien, Andriï Ioussov, avait sous-entendu que Kiev avait fourni des informations aux rebelles pour qu'ils puissent mener à bien leur attaque.

Ces propos ont provoqué l'ire des autorités maliennes. Ils ont accusé Andriï Ioussov d'avoir ainsi "avoué l'implication de l'Ukraine dans une attaque lâche, traître et barbare", reprochant à Kiev de "soutenir le terrorisme international".

Rupture diplomatique entre Kiev et Bamako
Dans la foulée, le Mali a annoncé dimanche rompre ses relations diplomatiques avec Kiev, imité mardi par le Niger, autre pays à s'être rapproché de la Russie après l'arrivée au pouvoir de régimes militaires hostiles aux pays occidentaux.

Kiev regrette une décision "précipitée" de Bamako, affirmant "adhérer inconditionnellement aux normes du droit international" et rejetant "fermement les accusations du gouvernement transitoire du Mali".

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