Les mercenaires, appelés terroristes ou djihadistes, qui ont attaqué les FAMA et des militaires russes à Tinzawatène du 25 au 27 juillet 2024 disposaient d’armes si sophistiquées que leur provenance ne pouvait être qu’occidental. Ces armes seraient passées par le Sahara Occidental, mais avec quelles bénédictions : algéro-mauritaniennes ? Analyse !
Il convient, avant d’aller plus loin, de rompre avec le soft power occidental, notamment dans l’argumentaire, le narratif, sur les notions. Ainsi il est de bon ton de nommer « terroristes » ou « djihadistes » les hordes de mercenaires endogènes et exogènes créés par l’Occident pour semer le chaos dans le Sahel et dans le monde.
Nous avons pris l’habitude de faire nôtres les appellations construites dans les officines occidentales comme écrans de fumée : démocratie, droit de l’homme, djihadisme …
En l’occurrence, tous ces pays occidentaux qui rivalisent d’invectives contre le terrorisme djihadiste dans le Sahel sont devenus muets après les déclarations du chef des services secrets et de l’ambassadeur d’Ukraine au Sénégal sur leurs aides aux mercenaires utilisés à Tinzawatène contre les armées malienne et russe.
On constate que la lutte contre « le terrorisme » constitue de la poudre aux yeux.
Si Serval, Barkane, Takuba étaient au Mali pour lutter contre le terrorisme djihadiste, comment l’Ukraine peut soutenir ce même phénomène dans ce même pays avec l’assentiment de tout l’occident au point que la Suède décide de sursoir à son « aide » au Mali parce qu’il a rompu ses relations diplomatiques avec cet État nazi d’Ukraine. Quelle est cette solidarité occidentale allant jusqu’au soutien à un État ayant avoué son lien avec des mercenaires.
On se rappelle de la sortie de Laurent FABIUS faisant l’apologie de ce terrorisme djihadiste en Syrie quand il saluait « le bon boulot » d’Al Nostra dans ce pays.
Al Qaida, DAESH, AQMI, Boko Haram, Shebab et patati patata sont des créations occidentales utilisées pour justifier leurs interventionnismes dans le monde.
Ils créent un mal dans l’obscurité et braillent contre lui dans la lumière pour abuser les esprits crédules. Et cela marche du feu de Dieu, mais cela a des limites : passe que l’on se moque du faible d’esprit qui étale ses parties, quand on pousse jusqu’à inviter d’autres à assister à la scène, il finit par recouvrer ses esprits ne fusse qu’un moment pour retrouver une posture plus conforme aux bonnes mœurs.
On se répète pour la bonne cause : la force Takuba préparait la transformation du Mali en condominium de l’OTAN à l’exclusion de la Turquie, l’électron libre de l’organisation.
Il est temps que les Africains sortent des concepts, narratifs, argumentaires venus de l’Occident.
Dans le passé l’espion envoyé en Afrique était appelé « explorateur »: René Caillé, Barth, Mungo Park, Brazza… Leurs informations ont servi à l’invasion de l’Afrique par une horde de criminels d’États prédateurs. Encore aujourd’hui, dans les écoles africaines, ces personnes bénéficient d’une certaine respectabilité.
Le mensonge, la duplicité et la fourberie sont et demeurent les socles des démocraties libérales occidentales qui, pour leurs intérêts, signent des traités et des conventions pour les violer dès que ces textes contrarient leurs actions. Pour exemples, on peut citer de nombreux traités signés avec des rois africains durant l’expansion coloniale. A ces exemples, on peut rétorquer que nous sortons de vieux cadavres du placard. Alors citons les fumeux accords d’Alger signés en 2015 entre le Mali et une minorité de nos frères Touareg. Le dessein caché était de donner du temps à cette minorité pour se préparer à l’édification d’un état fantoche.
Les accords de Minsk 1 et 2 avaient été conclus avec le même esprit fourbe. Angela Merkel d’Allemagne, et François Hollande, parrains de ces accords, ont reconnu en 2023 que les occidentaux avaient piégé Vladimir POUTINE pour donner le temps de s’armer à l’Ukraine.
Ce fonctionnement démoniaque demeure l’essence de la pensée, voire de la spiritualité du libéralisme occidental.
Malgré ces faits établis et irréfutables, certains esprits se complaisent dans ce syndrome du perroquet faisant sans cesse échos aux balivernes de médias dominants.