L’hôtel de l’Amitié de Bamako a abrité, le lundi 26 août 2024, la cérémonie d’ouverture de la journée d'échanges et de communication organisée par le Comité de plaidoyer et de suivi des Réformes (CPSRE). La cérémonie d’ouverture était présidée par la Ministre Déléguée auprès du Premier Ministre, Chargée des Reformes Politique et Institutionnelle, Mme Fatoumata Sékou Dicko. C’était en présence de la présidente du CPSRE, Mme Gakou Salamata Fofana, du représentant de l’Institut néerlandais pour la démocratie multipartite (NIMD), Mahamadou Cissé, des responsables politiques et d’organisations de la société civile. Au cours de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, la présidente du CPSRE, Mme Gakou Salamata Fofana, a fait savoir que le comité de plaidoyer et de suivi des Reformes (regroupant des partis politiques et des organisations de la société civile) est un organe d'appropriation, de contribution et de vulgarisation de toutes les réformes initiées par les autorités.
Dans ses mots de bienvenue, la présidente du CPSRE, Mme Gakou Salamata Fofana, a souligné que cette journée est l'aboutissement d'un travail collectif considérable entrepris par les membres du CPSRé depuis 2019. « Elle est également une bonne occasion pour les membres du Comité et les participants de s'imprégner profondément des réformes initiées par les autorités. Nous constatons depuis quelques années que les autorités de notre pays aspirent à des réformes nécessaires pour le bien être des Maliens. Ce faisant, un long chemin reste à parcourir pour l'atteinte des objectifs et ce n'est qu'en conjuguant les efforts qu'on peut relever ce défi. Cette journée se veut un creuset d'échanges, de communication entre les participants pour une meilleure appropriation des objectifs du CPSRé et des réformes entreprises par les autorités depuis l'adoption de la nouvelle constitution de juillet 2023 », a-t-elle dit. Selon elle, le comité de plaidoyer et de suivi des Reformes est un organe d'appropriation, de contribution et de vulgarisation de toutes les réformes initiées par les autorités. A sa suite, la Ministre Déléguée auprès du Premier Ministre, Chargée des Reformes Politique et Institutionnelle, Mme Fatoumata Sékou Dicko, s’est réjouie de cette journée organisée par le Comité. « En effet, votre organisation, composée de partis politiques et d'organisations de la société civile est un relais important pour l'appropriation et la dissémination des nombreuses réformes adoptées, en cours et en perspective par les autorités de la Transition. C'est conscient de votre apport dans la gouvernance politique, institutionnelle et administrative de l'Etat que la Constitution du 22 juillet 2023 accorde, aux côtés des partis politiques, le statut constitutionnel aux organisations de la société civile en son article 40 », a-t-elle dit. Selon elle, les nombreuses reformes réalisées et en cours par les autorités de la transition sont autant d'opportunités d'actions pour le Comité. «Je vous encourage à vous saisir des reformes qui sont toutes faites pour les Maliens ; à dépasser la recherche légitime de la maîtrise du système de gouvernance électorale pour vous intéresser davantage aux contenus et autres déclinaisons de la gouvernance telle que celle de la sécurité, de la justice, de l'économie, de l'administration à travers la digitalisation entre autres. C'est le vœu de Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l'Etat, qui a en effet, comme boussole de gouvernance, l'intérêt du peuple malien à travers la réalisation de reformes structurantes pour garantir plus de justice sociale, faire du Mali un pays résolument émergent, pleinement souverain et en paix. Je voudrais, ici en cette occasion, réitérer le ferme attachement des autorités de la Transition à l'ordre constitutionnel et à la tenue des élections générales », a-t-elle conclu. Au cours de cette journée, un point de presse a été animé par Mme Gakou Salamata Fofana dans lequel elle indique que l’un des objectifs du Comité est de procéder à une large diffusion des différentes réformes entreprises par les autorités pour leur meilleure appropriation au niveau des structures régionales, locales des partis politiques et de la société civile.