À Ménaka, et dans le reste de la région du Liptako-Gourma, inondations et sécheresses extrêmes se multiplient et perturbent les cycles agricoles. En parallèle, le conflit armé empêche la libre circulation des denrées, des semences et des animaux, perturbant gravement agriculture et élevage. Résultat : la nourriture se fait rare et les prix explosent, menaçant la sécurité alimentaire de la population.
Sous un soleil de plomb et dans une chaleur étouffante, plus de 700 personnes évacuent sur le site d’une mare tarie des dizaines de mètres cubes de terre. A coups de pioche et de pelle, le travail est harassant mais vital pour la survie de Ménaka et de ses habitants.
Le sol craquelé témoigne du passage de l’eau. En raison d’une pluviométrie déficiente et irrégulière, il ne reste de cette mare qu’un patchwork de flaques éparses. Des dromadaires, des vaches et des chèvres s’y abreuvent sous l’œil de jeunes filles venues remplir des bidons pour les besoins de leur famille.... suite de l'article sur Autre presse