Le Mali fait face à une cascade d’inondations qualifiée de catastrophe à l’échelle nationale par le gouvernement depuis plusieurs jours. Beaucoup de dégâts, selon plusieurs constants, mais la direction générale de la protection civile (DGPC), ne reste pas les bras croisés. Elle est à pied d’œuvre.
Tout d’abord, pour faire face à cette crise d’inondations, il a été mise en place, selon une note d’information attribuée à la DGPC, une plateforme nationale pour la réduction des risques de catastrophes, composée de plusieurs structures gouvernementales, des ONG et de la société civile. Ladite plateforme est pilotée par la DGPC qui en assure le secrétariat permanent.
Selon la note informative, dans ce même cadre, il a été institué une réunion hebdomadaire tous les mardis à la DGPC. Toutes les structures de la plateforme (étatiques, ONG, collectivités, société civile), y prennent part. Ceci, pour assurer le suivi des prévisions hydrométéorologiques, des cas d’inondations et des mesures d’assistance sur l’ensemble du territoire.
Pour ce faire, poursuit la note, dans un premier temps, les acteurs de la plateforme passent par l’élaboration et la révision des plans de contingences multirisques au niveau national et régional. Et aussi, l’activation des mécanismes de coordination dans toutes les régions, cercles et communes sous la responsabilité des autorités administratives compétentes.
En amont, plusieurs mesures ont été prises, explique la note, dans la même dynamique de réduire les conséquences des inondations au Mali. Pour ne citer que : des sessions de formation et de recyclage sur les techniques de sauvetage et de premiers secours en milieu aquatique. Cela, par des exercices de simulation d’évacuation de personnes dans les zones à risque dans le but de tester et améliorer les plans d’urgence.
Au niveau de la direction générale de la protection civile, ils ont d’abord procédé à la vérification et la remise en état des moyens d’intervention avant de mettre en place des piquets d’intervention rapide à plusieurs niveaux, selon la note qui conclut que des sites d’hébergements des sinistrés ont été identifiés et répertoriés en amont.
A savoir, la nuit du samedi dernier, selon un responsable de la protection civile, le niveau de carburant utilisé équivaut à la quantité de carburant qu’utilisent les sapeurs-pompiers en dix jours. Les équipes étaient fortement mobilisées pour réduire les dégâts et apporter les réponses idoines à tous les dangers cette nuit, fait-il savoir.