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Autodafé de l’ouvrage  « LE MALI.., Ma VIE’ en public:  Tahirou Bah, un déséquilibré mental qui fait l’apologie de l’obscurantisme
Publié le dimanche 8 septembre 2024  |  Le Democrate
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Depuis quelques jours, une vidéo circule sur les médias sociaux, où on voit un individu, J'allais dire un pyromane passionné, mettre allègrement en feu publiquement l'ouvrage du Dr Choguel K, MAIGA, Premier ministre, Chef du Gouvernement. En voyant cette vidéo, figés de stupeur, nous avions été profondément touchés par le même sentiment d'indignation que le jour où les terroristes ont vandalisé les mausolées de Tombouctou. Quel  sacrilège Souffrez que nous fassions économie de l'identité du malfaiteur, par souci ne pas donner plus de visibilité et de grandeur à sa personne, qui en a cruellement besoin, tant sur le plan physique qu'intellectuel. L'unique objectif par lui visé, est de s'attirer les Jorgnettes.

Aucun homme, doué de raison, conscient de l'importance et de la sacralité du livre creuset du savoir et de la connaissance, ne saurait être indifférent face un acte aussi odieux que le vandalisme d'une œuvre littéraire. On a le droit de ne pas être d'accord avec l'auteur, néanmoins, on ne brûle pas son œuvre pour autant

Pourtant, tout juste après la sortie du livre, le même individu, dans un post, n'avait pas tari d'éloges, sant qu'il était d'une richesse profonde hautement intellectuelle avec du contenu et beaucoup d'enseignement qu'il faut lire absolument pour faire le verbatim de son post sur les médias sociaux. Depuis, il ne cesse de vouer une haine viscérale contre la personne du premier ministre. Il ne manque jamais une occasion pour s'en prendre vertement à Choguel, Subitement, le même livre riche en enseignements, selon lui, hier, est devenu aujourd'hui,  truffé de mensonges. Quelle versatilité Heureusement, le ridicule ne tue plus

Dans un grand pays de littérature comme le Mali, de telles inepties ne sauraient prospérer, sous peine de faire des émules et de ternir l'image du pays aux yeux du monde entier. Le pays de Amadou Hampâté Bâ, de Yambo Ouologuem, de Moussa Konaté, Seydou Badian Kouyaté, Massa Makan Diabaté, et bien d'autres non des moindres, ne deviendra jamais, un terreau fertile à la profanation de la création intellectuelle. Le livre est sacré ! Qui brûle un livre fait l'apologie de l'obscurantisme. Si seulement il était conscient de la gravité de cet acte hautement répréhensible et empreint d'ignorance. Cet outrage va au-delà de la personne du premier ministre, c'est une injure et une offense portées à la nation tout entière et à la création intellectuelle.

 L'écrivain argentin Jorge Luis Borges disait que: '' De tous les instruments de l'homme, le plus étonnant est, sans aucun doute, le livre. Les autres sont des prolongements de son corps. Mais le livre est autre chose le livre est un prolongement de sa mémoire et de son imagination. 

Nous en appelons à l'Union des écrivains du Mali et de la Diaspora (RFMED), ainsi que toutes les organisations des lettres et de la culture à s'insurger et à condamner avec la dernière énergie cet autodafé antédiluvien et anachronique. Face à cette profanation sans nom, si nous gardons le silence, nous serons taxés de complicité. Nous louons la décision du Direc- teur du CICB (Centre International de Conférence de Bamako), qui a désormais interdit à l'auteur du vandalisme d'accéder à ses locaux. Comme l'individu se dit enseignant, le ministère de l'éducation doit également prendre des sanctions à son encontre.

 En brûlant un livre, quelle image un enseignant envoie-t-il à ses élèves ? Comble de l'ironie, il se dit aussi écrivain ou plutôt un écrivailleur. Quel écrivain mettrait le feu à une œuvre littéraire, sachant bien tout le travail ardu qui aboutit à la publication d'un ouvrage. Une œuvre est comme un enfant pour son créateur. N'est pas écrivain qui veut. Rappelons que cet ouvrage Le Mali..., ma vie est la quatrième œuvre du docteur Choguel kokalla Maiga Très peu d'hommes politiques peuvent se targuer d'en avoir autant dans leur escarcelle.

Democrate
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