Lutte contre le terrorisme : le Ghana promet sa solidarité au Burkina Faso auprès de la CEDEAO et de l’ONU

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Publié le mercredi 11 septembre 2024 | aBamako.com

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Lutte contre le terrorisme : le Ghana promet sa solidarité au Burkina Faso auprès de la CEDEAO et de l’ONU
Les ministres Dapaah et Traoré lors de leur séance de travail à Ouagadougou

Le Ghana se dit disposé à soutenir le Burkina Faso dans le cadre de la lutte contre l’insécurité, Notamment du phénomène du terrorisme qui sévit au sahel. A la tête d’une forte délégation reçue à Ouagadougou, mardi 10 septembre 2024, par le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, le ministre ghanéen de la Défense promet la solidarité de son pays auprès des institutions internationales pour requérir un soutien au Burkina Fao. « Lors de notre intervention auprès des différentes institutions, notamment au niveau de la CEDEAO et des Nations Unies, nous allons toujours prôner la nécessité de soutenir le Burkina Faso dans cette lutte contre le terrorisme ».

Albert Kan-Dapaah a, en effet, souligné les relations séculaires et de bon voisinage qui existent entre le Burkina et le Ghana. A propos, il a mentionné le contexte marqué par l’insécurité consécutive au terrorisme. Un phénomène qui implique une coopération inter-Etats pour y faire face efficacement. « Nous devons garder à l’esprit que chaque fois qu’il y a une attaque terroriste au Burkina Faso, cela affecte également le Ghana », a-t-il justifié la nécessaire collaboration pour lutter contre ce phénomène.

Pour sa part, le ministre Karamoko Jean Marie Traoré a traduit sa satisfaction devant cette marque de solidarité manifeste déjà à travers l’hospitalité accordée à l’afflux des ressortissants Burkinabé recueillis déjà sur le territoire ghanéen. « C’est l’occasion pour moi de vous réitérer notre gratitude, Monsieur le Ministre, pour tous les efforts déployés par le Ghana dans le cadre de l’accueil et de la gestion de nos compatriotes qui, en raison de l’insécurité, a dû retourner sur le territoire du Ghana. Nous avons reçu des retours très positifs de nos compatriotes à travers notre consulat à Kumasi, à travers notre ambassade à Accra, sur la manière dont nos réfugiés sont traités, mais aussi sur la bonne coopération entre nos institutions transfrontalières. Ce sont des témoignages qui ne peuvent nous laisser indifférents, et qui nous obligent à vous transmettre notre satisfaction et à vous réitérer notre gratitude pour ce travail de solidarité et de fraternité. »

Le chef de la Diplomatie du Burkina n’a pas manqué, non plus, de situer le cadre de la rencontre avec la délégation ghanéenne qui s’inscrit dans la dynamique du renforcement de l’amitié et de la coopération entre les deux pays frères. Aussi, a-t-il traduit la satisfaction du Burkina pour la bonne collaboration et la bonne entente qui a toujours prévalu entre les deux peuples de part et d’autre des frontières.

A.O

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