Un célèbre adage de dérision dit: «Quand quelqu’un laisse, quelqu’un prend»; tel semble être le cas pour le Mali. Au moment où de nombreux pays européens prenant exemple sur la France, ont décidé de plier bagages, les États-Unis d’Amérique eux, ont décidé d’adopter une toute autre stratégie visant à consolider leur position au Mali qui était alors secondaire derrière la France. C’est dans le cadre de cette stratégie de repositionnement que depuis un certain temps, le Gouvernement américain, à travers la Chancellerie au Mali et ses Agences, offre un accompagnement notamment financier, matériel et dans le domaine de la formation aux autorités de la Transition et dans plusieurs secteurs d’activités.teur de la Santé, de l’Éducation, mais aussi des activités de formation professionnelle dans divers secteurs.
CHANGEMENT DE PARADIGME GÉOPOLITIQUE
Cette campagne pouvant être qualifié de «séduction» envers les autorités et populations maliennes intervient à un moment où la scène géopolitique en Afrique de l’Ouest, précisément dans la région du Sahel, connait un fort chamboulement. Initialement sous la houlette de la France et de ses partenaires, les pays à régimes transitionnels, notamment ceux membres de l’Alliance des États du Sahel (AES),
ont changé la donne quant aux partenariats qui étaient tissés avec les pays de l’occident depuis plus de trois (03) décennies.
Avec le départ de la France et ses alliés, l’arrivée de la Russie et de ses pays partenaires a été perçu comme une menace pour ceux qui,,
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