La dix-neuvième Conférence des Parties à la Convention sur les Changements Climatiques se tiendra à Varsovie du 11 au 22 novembre 2013 prochain.
Déjà notre pays se prépare pour y participer. C’est pourquoi, le ministère de l’environnement et de l’assainissement à travers l’AEDD à organisé un atelier intitulé « atelier de préparation de la participation du Mali à la dix-neuvième (19ème) Conférence des Parties à la Convention sur les Changements Climatiques »
Pour Ousmane Ag Rhissa, ministre de l’environnement et de l’assainissement, représenter son pays dans le cadre d’une négociation multilatérale est une responsabilité importante et une entreprise qui nécessite une préparation rigoureuse pour mieux défendre les intérêts de son pays en particulier et du groupe de négociation auquel on appartient. Notre pays appartient au groupe Africain.
En effet, la lutte contre les effets changements climatiques requiert une synergie d’actions de tous les acteurs au niveau national et international.
Le partage de l’information sur les changements climatiques est un moyen efficace pour assurer cette synergie d’action. C’est ce qui justifie, selon le ministre la tenue du présent atelier d’information et de partage sur les changements climatiques qui permettra aux institutions de la République et du secteur privé d’être mieux informes sur l’état actuel et les enjeux des négociations sur le climat et en perspective au plan national pour juguler le fléau.
Les enjeux liés aux changements climatiques sont multisectoriels et pluridisciplinaires et les défis qui y sont liés sont immenses. Le Mali sans être un pays émetteur de gaz à effet de serre est très vulnérable aux changements climatiques, a expliqué le ministre Rhissa, avant d’ajouter que la lutte contre les changements climatiques nécessite l’implication ferme et conjointe de tous.
« Si nous ne changeons pas profondément le cours des choses, nous tomberons à terme dans une précarité généralisée. Il faut donc convenir d’une stratégie d’ensemble. Elle doit traduire notre volonté commune de garantir les impératifs de croissance économique, sans mettre en danger les équilibres environnementaux et sociaux », a conclu Ousmane Ag Rhissa, ministre de l’environnement et de la santé publique.
Adama DAO