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Attaque terroriste de l’Ecole de la Gendarmerie et de la Base 101 : Une alerte qui exige des FAMAS davantage de rigidité dans leur dispositif sécuritaire
Publié le jeudi 26 septembre 2024  |  Le pélican
Sécurité
© aBamako.com par SA
Sécurité au nord du Mali : les militaires ivoiriens de la MISMA foulent le sol Malien.
Samedi 05 mai 2013. Bamako. Un contingent de soldats ivoiriens devant se charger du transport de la logistique est arrivé au camp de gendarmerie Balla Koné sis au quartier Faladié , en attendant son déploiement à Sévaré.
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Dans la matinée du mardi 17 novembre 2024, un groupe de terroristes s’est infiltré dans l’École de gendarmerie de Faladié avant de s’attaquer à la Base 101 de l’Armée de l’Air. Mais les FAMAS ont été promptes à les contenir. Car, elles ont férocement repoussé leurs attaques pour reprendre le contrôle de la situation avec un grand professionnalisme. Toutefois, cette infiltration des terroristes dans ces lieux hautement stratégiques de la capitale continue de susciter d’énormes interrogations chez les populations comme chez les analystes. Notre point de vue !

Quelques moments après les attaques, le Chef d’état-major général des Armées, Général Oumar Diarra, qui s’est rendu sur les lieux, a tenu de rassurer : «Les terroristes infiltrés ont été neutralisés… La menace a été circonscrite… Nous sommes des forces professionnelles, nous savons comment faire ce travail» ! Mais aussi, le CEMG a surtout exhorté les populations à vaquer à leurs occupations. Et pourtant, cette attaque dans notre capitale survient après celle qui avait visé, le 22 juillet 2022, des installations militaires stratégiques, le 22 juillet 2022 à Kati, sur les hauteurs de Bamako.




Comment les terroristes ont osé s’attaquer à cette école qui est aussi une base de la gendarmerie nationale, hautement surveillée ? Voulaient-ils libérer des Officiers Supérieurs arrêtés dans différentes affaires depuis le début de la rectification de la transition en mai 2021 ? Sont-ils au service de l’opposition malienne en exil ? Des puissances militaires occidentales, hostiles au régime de Transition, sont-elles derrière ces attaques ?

Nous osons espérer que les enquêtes et les pièces d’identification retrouvées sur des éléments neutralisés vont nous édifier. Mais une chose est certaine, certains pays de la sous-région ne sont favorables pour l’intégration des Forces de défense et de Sécurité (FDS), survenue grâce à la Charte du Liptako Gourma. Or ces attaques ont été perpétrées au lendemain de l’ouverture des travaux de la première réunion des ministres des Affaires étrangères de l’AES qui se sont déroulés le lundi 16 septembre 2024 à Bamako. Une coïncidence ?

Un autre fait intriguant de cette attaque est que le commando terroriste est majoritairement constitué de la communauté peulhe, du Mali et du Niger. Aussi, des sources indiquent qu’il y aurait de présumés Burkinabés. Est-ce dans l’intention délibérée de freiner la nécessaire unité et l’union sacrée des trois pays de l’AES autour des défis sécuritaires ? De toute façon, les populations maliennes et les forces de sécurité doivent éviter tous amalgames. Car l’objectif de ces actes terroristes suicidaires pourrait être une opération pour pouvoir mettre les communautés maliennes dos à dos. En l’occurrence, la Communauté peulhe contre les autres communautés du Mali.

Quoi qu’il en soit, cette opération terroriste commando est bien une alerte qui exige des FAMAS d’avantage de rigidité dans leur dispositif sécuritaire. C’est vrai, nos camps ou l’aéroport militaire ne doivent plus être des lieux où tout le monde y a accès. De même, ces endroits stratégiques doivent bénéficier d’un cordon sécuritaire bien robuste. Cela ferait que les forces du mal ne pourraient plus tenter une telle infiltration.



Falaye Keïta

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