Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Cour d’Assises spéciale : Ce qu’il faut savoir sur l’affaire Avion présidentiel
Publié le jeudi 26 septembre 2024  |  Le Nouveau Courrier.
Comment




Ouvert le 17 Septembre 2024, le procès Affaire avion présidentiel et équipements militaires se poursuit avec le témoignage du Directeur national du Trésor Public d'alors, Ben Bouillé Haidara, ce jeudi 26 du mois en cours, au terme du 4e jour de l'audience.
Nous sommes en novembre 2013. L'acquisition d'un aéronef est concocté au haut sommet de l'Etat. Le Président veut un avion. Une lettre d'intention quitte le ministère de la defense et atterrit sur le bureau de Mme le ministre de finance, en décembre de la même année. La ministre Fily Sissoko s'y emploie et mobilise ses subordonnés. Les règles du code de marché public sont foulées donc au sol. Quel malheur !
Apportant son témoignage le DN du Trésor public, Bouillé Haidara est revenu sur le montant total payé.
''Nous avons payé pour l'achat de l'avion, 18 587 384 700 FCFA. Avec des frais connexes, on est arrivé à 21 milliards et plus'', explique Ben Bouillé à la barre.
Interrogé sur le paiement d'une facture de 15 milliards en espèce, couvrant les 80% du prix de l'avion, en décembre 2014, M. Bouillé dira qu'il a reçu la facture des mains de Mme le ministre. Une déclaration rejetée par la concernée.
Suivant les explications du DN du Trésor public, les paiements ont eu lieu sans le contrat, sur la base des factures et de la lettre d'avancement du ministre. Précision: selon le DN, les 15 milliards ont été payés sans recevoir aucune lettre de la part du ministère. Mais, après nous avons soumis au ministre pour régularisation, laquelle a signé.
Ben Bouillé soutient que le dossier avion présidentiel etait directement géré par son ministre de finance, et c'est sur la base de sa lettre que les paiements ont été effectués, avant le contrat d'achat.
Pour plus d'infos, la Cour a ordonné le Parquet de faire comparaître, vendredi 27 septembre, au besoin par la force, deux autres témoins, à savoir Mme Koumba Diarra et Sidiki samake.

O.Morba/Le Nouveau Courrier.
Commentaires