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Quel sort pour le Conseil des ministres prévu aujourd’hui ?
Publié le mercredi 2 mai 2012   |  L'Indépendant


Cheick
© Autre presse
Cheick Modibo Diarra, Premier ministre du gouvernement de transition
Le Premier ministre du gouvernement de transition de la République du Mali a été nommé ce mardi 17 avril.


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Le lundi 30 avril, le Premier ministre Dr Cheick Modibo Diarra a réuni, à la Primature, le tout premier conseil de son cabinet nommé le 24 avril 2012. Et cela en prélude au conseil des ministres devant se tenir ce mercredi sous la présidence du président de la République par intérim, Dioncounda Traoré. Dont le mandat vient d’être prorogé par la CEDEAO au-delà des 40 jours contrairement à ce que dit l’Accord-cadre du 6 avril 2012.

Le Premier ministre qui a présidé ce premier conseil de cabinet n’a pas voulu s’adresser à la presse, laissant ce travail au n°2 de son équipe, le ministre d’Etat Sadio Lamine Sow. Et cela compte tenu de l’absence, à cette rencontre, du ministre de la communication et des nouvelles technologies, porte-parole du gouvernement. Très disert, le journaliste et conseiller de Blaise Compaoré, Sadio Lamine Sow n’a pas répondu aux questions de la presse tout en promettant de le faire à l’issue du conseil des ministres qui se tiendra aujourd’hui. A voir, si ce conseil des ministres se tiendra compte tenu de la situation qui prévaut présentement dans le pays. En tout cas, le pays a hâte de voir l’équipe gouvernementale se mettre à la tâche. Le plus rapidement étant le mieux au vu des préoccupations qui se bousculent. La libération du nord Mali étant au premier rang de celles-ci. Quel commentaire fera le président de la République par intérim sur le contre-coup d’Etat que les bérets rouges ont tenté dans la soirée du 30 avril et qui avait pour entre autres buts d’entériner les récentes décisions prises par la CEDEAO, à l’issue du sommet d’Abidjan du 26 avril dernier.

La nouvelle de l’arrestation du Lieutenant-colonel Abdine Guindo

L’information selon laquelle l’ex- commandant des bérets rouges, le bataillon des parachutistes, Abdine Guindo, a été arrêté sur l’avenue de l’Indépendance dans la nuit du 30 avril au 1er mai n’est pas confirmée selon des sources qui ont requis l’anonymat. En tout cas, celui qui fut longtemps l’aide de camp de l’ex-président ATT est objet d’intenses recherches depuis la tentative de contre-coup d’Etat dont les éléments qu’ils commandaient ont tenté, le 30 avril, contre le Comité national de redressement de la démocratie et de la restauration de l’autorité de l’Etat (CNRDRE). Une chose est cependant sûre : beaucoup d’éléments dudit bataillon ont été tués ou arrêtés au cours de la contre attaque menée par les éléments fidèles au CNRDRE.

L’Ortm au cœur de l’enjeu

Comme lors du coup d’Etat contre ATT, le 22 mars 2012, cette fois-ci également l’Ortm était au cœur de la bataille qui a opposé les forces pro-ATT et les hommes du capitaine Amadou Haya Sanogo, président du CNRDRE, le 30 avril dernier. Selon certaines sources, tout a commencé par l’attaque des forces armées et de sécurité qui étaient positionnées à l’Ortm depuis le coup d’Etat du CNRDRE. Le 30 avril, des bérets rouges ont attaqué par surprise ces éléments parmi lesquels une demi-douzaine aurait perdu la vie. Dans l’offensive menée par les éléments fidèles au CNRDRE, ceux-ci auraient fait trois tués dans les rangs des adversaires. En tout cas, travailler dans cette boîte en cette période ressemble à un véritable sacerdoce. Quand on sait que lors de ces deux événements, plusieurs agents de l’office ont perdu leurs engins et autres matériels de travail. Maintenant qui va rembourser…? La question mérite d’être posée.

Des mercenaires pour tuer Amadou Haya

La présence de mercenaires étrangers a été révélée par des sources proches du CNRDRE. Leur mission : assassiner le capitaine Amadou Haya Sanogo et solliciter la venue des troupes de la CEDEAO. A laquelle est fondamentalement opposé le président du CNRDRE. La rumeur cite des commanditaires de ce contre-coup d’Etat dont certains responsables politiques récemment détenus puis libérer par la junte suite à la pression de la CEDEAO.

Dans la nuit du 30 avril au 1er mai, certaines personnes proches du front anti-putsch avaient même annoncé la mort du capitaine Sanogo à la suite d’une descente des bérets rouges sur le QG de la junte à Kati. Des observateurs auraient vu le véhicule du président du CNRDRE sans lui-même en partance vers le camp de bérets rouges à Djicoroni… Le capitaine est bien vivant.

Rassemblés par Mamadou FOFANA

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