Pourquoi cher grand-père, l’avenir n’interpelle plus ? Pourquoi, cher grand-père, demain ne fait plus réfléchir ? Pourquoi, personne ne se soucie de ce qui adviendra, de ce qui arrivera et de ce qui sera. Pourquoi, la destination n’est plus en interrogation ? Pourquoi on ne pose plus les bonnes questions. Pourquoi on ne sait plus faire la différence entre pourquoi et pour quoi ?
Oui grand-père ! Demain, devrait interpeller. L’avenir et le sort. Que serait demain ? Et cela à temps ! Oui grand-père, l’éducation, la justice, le développement, la sécurité, la défense, la démocratie, la paix et surtout le changement climatique… ne devons-nous pas soulever des points d’interrogation sincères, honnêtes et vrais.
Oui grand-père, je me rappelle encore, il y a 20 ans, le début du mois d’octobre, la rentrée des classes, sous le doux vent frais de l’après-hivernage. Cette belle verdure qui couvrait la nature avec ce temps si beau et si frais. Oui le mois d’octobre qui annonçait à coup de sifflet que novembre sera frais et que décembre, si froid. Oui grand-père, le froid intense du 31 décembre.
Mais hélas ! Cher grand-père ! Le climat ne cesse d’alarmer en criant. Il a crié en mai et juin, on l’a vu. Des morts innombrables. Chaleur intense. Et cet hivernage, une accrue de si vieux souvenir. Si on n’a pas nationalisé l’état de catastrophe dû à la chaleur, les inondations, n’ont pas laissé le choix. Maintenant, faut-il attendre le froid et évaluer ? Demain, devrait interpeler.
Oui grand-père, en plus de l’insécurité, la crise politique, l’instabilité politique, la crise économique, le climat doit désormais faire partir de nos défis. Oui le changement climatique, est une réalité à laquelle nous devrons faire face désormais, prévention, résilience et adaptation. Nous devrons être forts pour bâtir des murs de résilience et des champs d’adaptation à ce fléau.
Oui cher grand-père ! On ne conduit pas l’avenir de plus 22 millions d’individus sur du buzz et des acclamations. Des objectifs politiques de 5 à 10 ans ne doivent pas être le moteur d’orientation de l’avenir de 22 millions d’âmes. Des coups médiatiques électoraux, des faux buzz et des illusions ne tiendront pas longtemps face à la réalité.
On ne peut pas faire face à une guerre par procuration entre les puissances, au terrorisme international, à une si grande instabilité politique et une crise profondément économique et faire comme si c’est “tant pis”. Non ! Grand-père ! Non ! A ce déni de réalité et ce fi de la vérité. Non ! Demain, devrait nous interpeller ici et maintenant ! A mardi, pour 270e lettre ! Inch Allah !