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Le Républicain N° 4719 du 14/10/2013

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Le Mnla en crise : le chargé des relations extérieures du mouvement, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, prend ses distances
Publié le lundi 21 octobre 2013  |  Le Républicain


© AFP
Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, chef d`une équipe du Mouvement de libération nationale de l`Azawad (MNLA)


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L’un des éminents cadres du MNLA, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh vient de suspendre ses activités dans le mouvement touareg au sein duquel il a joué un rôle non négligeable. Cette suspension fait suite à des journées de concertations que le mouvement national de libération de l’Azawad a organisées la semaine dernière. Au cours de ces journées de concertation, le mouvement a procédé à un changement dans son organigramme. Ainsi, Ibrahim Ag Mohamed a été relevé du poste de chargé des relations extérieures qu’il a jusque-là occupé. C’est Mahamadou Djeri Maiga, vice-président du MNLA qui assumera désormais cette mission. A ce titre il participera désormais, en lieu et place de Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, aux réunions du comité de suivi et d’évaluation de l’accord de Ouagadougou prévu à Bamako prochainement.

Cet incident intervient au moment où le président malien Ibrahim Boubacar Keïta affirme toujours tendre la main aux groupes armés du nord Mali. Il a fait libérer une cinquantaine de combattants du MNLA arrêtés par des militaires dans le nord. Actuellement le gouvernement malien est sur le point de lever le mandat d’arrêt international lancé contre certains leaders des groupes armés du nord, suscitant un tollé général des maliens qui crient à l’impunité.

Pour rappel, les mouvements rebelles touareg ont signé le 18 juin à Ouagadougou un accord avec Bamako visant à permettre l’organisation de la présidentielle du 28 juillet dernier dans la région de Kidal. Mais nulle part cet accord ne stipule la libération des criminels de guerre, encore moins leur garantir l’impunité.


Dansira DEMBELE

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