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Amadou Albert Maiga, membre du CNT sur la radio Klédu : « Le peuple souffre… »
Publié le mercredi 16 octobre 2024  |  Le Reporter Mensuel
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© aBamako.com par AS
Vote au CNT du projet de loi électorale
Bamako, le 17 juin 2022 le conseil national de transition a adopté le projet de loi électorale
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Intervenant sur l’actualité du pays, Amadou Albert Maiga, membre du CNT (Conseil national de transition) a évoqué la situation des inondations qui frappent notre pays, les factures non payées des opérateurs économiques au niveau du trésor, la question de l’énergie, du train. Il a promis qu’ils feront leur travail de contrôle de l’exécutif pour répondre aux attentes des populations. Selon lui, le peuple souffre.

Sans détour, l’honorable Maiga a reconnu d’entrée qu’il y a encore du travail à faire pour sortir le Mali de l’ornière: « On est parlementaire. Mais quand on observe l’état de nos routes, franchement, on a du boulot à faire. On prie Dieu de nous venir à aide. Sinon, ce n’est pas facile. J’écoute fréquemment cette émission du Klédu. Les doléances de tous ceux qui appellent sont tellement légitimes, qu’on ne peut que compatir qu’avec eux. Ils ont tellement raison, le peuple souffre. Nous, on est venus. On a dit qu’on peut apporter un changement. Nous faisons de notre mieux, mais nous pouvons faire encore plus. Malheureusement que faire? La pluie, on ne peut pas l’arrêter. Seul Dieu en est capable. Un état de catastrophe naturelle. Toutes ces familles qui sont endeuillées, dont les maisons sont tombées, etc. C’est triste, mais nous prions Dieu de nous protéger. Nous avons repris les activités. On va voir ce qu’on peut faire. C’est vrai qu’on est complémentaires dans la transition. Mais les vérités crues qu’on doit dire au gouvernement, on va les dire », a-t-il dit.

Sur le plan de développement, a-t-il dit, les opérateurs économiques qui ont des mandats au niveau du trésor en souffrance. Le problème d’électricité, ajoute-t-il, la Ministre de l’Energie qui a promis du courant en quatre mois et nous sommes à sept mois sans explications. Les gens parlent souvent train, dit-il, le train s’est levé, il s’est couché sans explication aux gens. « On va essayer d’avoir les vraies informations sur tous ces sujets pour informer le peuple. Nous ne pouvons que dire à l’exécutif ce que le peuple veut, mais faire autre chose contre lui est impossible, car nous sommes nommés par décret. On n’est pas élu. On doit aller doucement, pour ne pas fragiliser le pays. Je vous donne un exemple. La dernière fois, quand on a demandé le Ministre de l’Energie par rapport à des projets qui sont en souffrance dans son bureau. Mais quand tu interpelles un Ministre, il te renvoie toujours les propos au Président. Ou bien les ministres se renvoient les uns aux autres des propos. Tu ne sais même pas qui est responsable. Je vous donne un exemple encore. La rentrée scolaire. On dit au Ministre de reporter la rentrée scolaire. Il dit qu’elle ne sera pas reportée. Il a insisté en faisant un communiqué. Et les gens ont fait des planifications budgétaires et économiques pour la rentrée. Et en moins de 24 h, tu reviens encore sur cette même décision pour dire que la rentrée est reportée. Et après il se rend dans les salles des classes pour dire que les écoles sont inondées. Mais, c’est un Ministre qui désapprend, ce n’est pas normal. On n’a pas besoin de dire à un ministre de savoir planifier les choses. Un Etat de catastrophe naturel, on vous demande de reporter la rentrée, tu refuses, tu insistes, tu persistes. Tu n’as pas besoin souvent d’être ministre pour comprendre certaines choses. Tu donnes à un enfant ce genre de situation, il va éviter. Mais si ça arrive au plus haut sommet de l’Etat, souvent ça fait peur. Nous allons jouer notre rôle tout en demandant pardon à l’ensemble du peuple malien. Ce n’est pas seulement le domaine de l’éducation. On espère que les choses vont changer au fur et à mesure», a conclu le parlementaire Maïga.

H.B.F



Source : Le Républicain
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