La direction générale des grandes entreprises du Mali, chiffres en faisant foi, n’a jamais été aussi performante que sous la gestion de Hamadoun Fall Dianka. C’est une structure qui a pour mission l’élaboration et la mise en oeuvre de la politique fiscale de l’État afin de contribuer au financement du développement. Et depuis l’arrivée de ce cadre, l’administration fiscale se modernise. Et la DGE est devenue, sous son impulsion, l’une des structures pourvoyeuses de recettes, passant de 790 à 982 milliards environ de nos francs. A telle enseigne qu’il a reçu les félicitations du ministre des Finances Sanou.
Les impôts au Mali connaissent une révolution comparativement à beaucoup de pays africains. Pour preuve, le ratio impots/PIB de notre pays est supérieur de 3,7 points en pourcentage à la moyenne de 33 pays d’Afrique en 2023 où le taux enregistré, ici, flambe à 15,6%. Il faut savoir dans le contexte malien que nos autorités comptent sur la collecte des impôts pour soutenir les activités parmi lesquelles la sécurité, la diplomatie, la justice, l’économie… Et depuis son arrivée en fevrier 2021, Fall Dianka a multiplié les initiatives au point de paralyser l’économie informelle qui échappait jusque-là au contrôle de l’administration et qui demeure un frein à la croissance économique durable de la nation malienne.
Diplômé d’études spécialisées (DESS), en fiscalité, et d’études approfondies en droit public, Hamadou Fall Dianka fut chargé, on se rappelle, du Contentieux à la sous direction générale des impôts, puis Inspecteur Vérificateur à la direction des grandes entreprises. Sans oublier qu’il fut Chef des centres des impôts de Koutiala, San, de la Commune IV et Directeur des impôts du District de Bamako.
Sur l’année 2024, à la clôture du mois de septembre, ce grand manager est en adéquation avec les chiffres et n’était pas loin de la prévision
et de l’objectif fixé pour 2024.
Mieux, sur des recettes prévisionnelles, en 2023, de 980,618 milliards, il a engrangé 981,734 milliards de FCFA.
Sur la question de son grade, chacun sait que la Cour suprême a déjoué, éventé et éventrée le vaste complot contre l’enfant prodige du Mali. Nous renvoyons les détracteurs aux arrêts de l’auguste institution. En attendant, Hamadou Fall Dianka est bel et bien Inspecteur de classe exceptionnelle. C’est un titre qui ne se présume pas. Et ce fiscaliste sang pur doit mériter de la patrie. Car aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre d’années. Et ce n’est pas gratuit si ses performances font courir ses fossoyeurs.
Faut-il rappeler en dernière analyse que l’arrêt est disponible au secrétariat général du gouvernement. A ce stade, au niveau de la fonction publique, on ne triche pas avec les titres. L’honnêteté et l’objectivité de tout journaliste est de recouper l’information au lieu de s’adonner à des bouffonneries diffamatoires qui discréditent davantage notre profession. C’est pourquoi il urge de moraliser le secteur.