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Général Yamoussa Camara : « La violence ne met pas fin à la violence »
Publié le vendredi 25 octobre 2024  |  Le challenger
Réconciliation
© aBamako.com par Dia
Réconciliation Nationale: Cérémonie d`Ouverture des Assises Nationales sur le Nord
Bamako, du 1er au 02 Novembre 2013. Dans le cadre de Faire connaître et de partager les préoccupations et les attentes du peuple malien sur la voie de la recherche d`une paix durable, juste et inclusive à travers le pays; SEM. Ibrahima Boubacar Keita, Président de la République du Mali a initié les « Assises Nationales sur le Nord ». Il a présidé leur ouverture ce matin au CICB, sous l`égide du Ministère de la Réconciliation Nationale et du Développement des Régions du Nord, M. Cheick Oumar DIARRAH . Photo:Gal Yamoussa Camara, chef d’Etat-major particulier de la Présidence
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Dans une tribune publiée dans la presse sous le titre « Hiroshima n’a pas suffi », le général à la retraite, Yamoussa Camara, estime que « la violence ne met pas fin à la violence ».

Le Général Yamoussa Camara n’est pas l’importe qui. Ancien ministre de la Défense et des Anciens combattants, ex-chef d’Etat-major particulier du Président de la République, Yamoussa Camara est actuellement ministre conseiller à la Sécurité nationale. À plusieurs reprises, il a bénéficié de la confiance du Président de la Transition pour siéger au sein des commissions de rédaction de la Constitution et de l’avant-projet de la Charte de la paix et la réconciliation nationale.


« La violence ne met pas fin à la violence. Elle peut créer des conditions favorables pour négocier en position de force, elle ne suffira jamais à imposer la paix. Car, la paix ne s’impose pas, elle se négocie. Une guerre ou une opération de guerre se termine toujours par la diplomatie et la négociation. Cela est illustrée par une formule élégante : la diplomatie d’un Etat s’arrête là où s’arrête la puissance de ses armes », a écrit l’ancien chef d’Etat-major de la Garde nationale sous le général Amadou Toumani Touré. Qui poursuit : « A une échelle plus réduite, ce n’est pas terrassant un voisin acariâtre, qu’on arrivera à régler un problème de cohabitation difficile. La solution serait d’accepter de s’asseoir et de discuter pour vider le contentieux ».

« Par ailleurs, le Mali totalise plus de 7 000 Km de frontière de savane, de sable et de désert. Difficile de nier l’évidence, il ne pourra pas les contrôler de sitôt. Des pays, autrement puissants, ayant tous les moyens dont la Mère-patrie ne dispose pas encore, loin s’en faut, éprouvent des difficultés à contrôler des frontières beaucoup moins étendues », souligne le général à la retraite, auteur du livre «Ma part de vérité», publié en 2020 par Figuira Editions.

Le natif de Bancoumana lance quelques flèches dans sa tribune notamment à celui qu’il qualifie de «politologue, spécialiste de tout ».

B Siby

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