Alousséni Sanou : Un ministre incompétent à la solde d’un système fermé

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Publié le lundi 28 octobre 2024 | Le Canard de la Venise

© aBamako.com par AS
Conférence de lancement du processus budgétaire
Bamako , le 16 février 2023 le Ministre de l`Economie et des Finances Alfousseini SANOU a présidé la cérémonie d`ouverture de la conférence de lancement du processus budgétaire à l`hôtel de l`amitié de Bamako

L’actuel ministre de l’économie et des finances est une calamité pour le peuple des opérateurs économiques et des prestataires privés. Pour lui, « La communication n’est pas la priorité », d’après certaines sources bien informées. Les prestations de tous genres peinent à être payées à cause d’une crise financière, entrainée par son incompétence. Un banquier n’est pas un économiste.

Depuis le début de la transition sous l’ère du Général d’Armée Assimi Goïta, seul les dépenses concernant l’armée comptent. Cela est favorisé par l’arrêt des financements des partenaires techniques et financiers, qui sont en froid avec le changement de paradigme des nouvelles autorités. Si les partenaires stratégiques partent, il faut chercher d’autres partenaires stratégiques. Mais le locataire de l’Hôtel des finances est incapable de transformer les aspirations du peuple en réalité. Notre pays est tombé si bas que les plus hautes autorités n’arrivent pas à trouver un prêt de 17 Milliards de FCFA auprès de l’UEMOA. Quelle honte !

Les prestataires privés ne sont pas payés car toutes les dépenses de l’Etat se limitent aux salaires des fonctionnaires et à l’entretien des institutions stratégiques. Le ministre s’en glorifie !

Alousséni Sanou est le contraire du mot développement. On le sait, il dit avoir débloqué 200 Milliards FCFA pour éponger la dette intérieure ou du moins, une petite partie de la dette. Un vrai ministre de l’économie et des finances ne doit pas affamer son peuple et continuer à l’acculer pour faire gagner davantage à l’Etat, les fonds des pauvres citoyens qui continuent à souffrir dans la résilience. C’est sous le ministre Sanou que les Douanes veulent coûte que coûte renflouer la caisse du Trésor public en jouant considérablement sur les frais de dédouanement des marchandises et autres. La vraie mission de la douane demeure la protection des produits intérieurs. Aussi, c’est à cause de l’incompétence de l’équipe du ministre de l’Economie et des Finances que, malgré la pauvreté et la cherté de la vie, les citoyens sont acculés par les Impôts, les services de protection sociale, les pénalités de la circulation routière, la mise à jour des cartes grises des véhicules et leurs transferts, etc.

Pourquoi, au lieu de continuer à sucer le sang des Maliens, le ministre de l’économie et des finances ne trouve-t-il pas les moyens de combler le vide crée par le départ des partenaires techniques et financiers par des stratégies plus efficaces ?

D’après nos constats, c’est le peuple qui se sacrifie. Les dirigeants font la bamboula avec leurs avantages exorbitants. Aussi, pour faute d’argent, les Maliens n’ont plus droit à l’électricité. Là également, le peuple doit se sacrifier alors que l’économie locale est en péril. L’Etat manque de moyens financiers pour assurer la déserte à travers la Côte d’Ivoire.

Alors, pourquoi engager notre pays dans la construction de centrales solaires qui ne sont pas la solution à la crise énergétique ? On le sait, le rendement d’une centrale solaire est insignifiant à l’état actuel du problème. Mais il faut faire croire que c’est la solution, en attendant d’avoir des financements ?

Le Ministère de l’Economie et des Finances doit avoir une vision globale des ressources et des partenariats afin de consolider le développement d’un pays. Mais c’est toujours du pilotage à vue dans ce gouvernement. Les autres ministres ne bougent pas. Tout est restreint. Quelle façon de gouverner !

Selon certaines sources, il faut supplier le ministre Sanou et proposer une somme sucrée pour le paiement de son mandat au niveau du Trésor Public qu’il contrôle comme de l’huile sur le feu.

Monsieur Le Ministre de l’Economie et des Finances, au Mali, tout est prioritaire. Laisser certains secteurs mourir est la preuve de votre insouciance quant à votre responsabilité à empêcher l’économie du pays s’effondrer. Quand on ne peut pas assurer, on rend le tablier.

A quand le calvaire du peuple ignorant ?

« Na laara, an saara »

Alfousseini TOGO

Source : Le Canard de la Venise

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