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Mali MSF condamne les violences contre son équipe à Nampala (région de Segou)
Publié le mercredi 30 octobre 2024  |  aBamako.com
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© Autre presse par DR
Les équipes MSF interviennent pour la prise en charge des cas sévères de la COVID-19
Bamako, 14 janvier 2021. Les équipes MSF interviennent en appui du Ministère de la Santé pour la prise en charge des cas sévères et pour soutenir les efforts visant à contenir la propagation de la maladie dans plusieurs communes de la ville.
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Le lundi 14 octobre, en périphérie de Nampala dans la région de Segou dans le centre du Mali, une équipe de Médecins Sans Frontières et des agents de santé communautaire qui apportaient des soins à la population ainsi que des membres de la communauté ont été violemment pris à partie et dévalisés par des hommes armés menant régulièrement des opérations militaires dans la zone.

Ces violences à l'encontre de la population civile et de personnels humanitaires sont inacceptables. MSF rappelle que toutes les parties prenantes au conflit doivent respecter les civils, le personnel humanitaire, les structures de santé et les patients.

Suite à cet incident, MSF a dû prendre la difficile décision de suspendre temporairement ses activités médicales dans la zone de Nampala, privant la population de soins essentiels. Des discussions avec les différentes parties au conflit et les autorités compétentes sont en cours au niveau local, régional et national pour que de telles violences n'aient plus lieu et permettre à MSF de reprendre dès que possible l'offre de soins essentiels à la population, en toute sécurité pour ses équipes.

Présente depuis 2022 à Nampala, MSF est aujourd'hui la seule ONG internationale active sur place. Les équipes offrent des soins médicaux gratuits vitaux à la population locale, en périphérie ainsi qu'aux personnes déplacées à cause des nombreuses opérations militaires dans la zone. Des années de conflit ont entraîné des besoins sanitaires élevés dans cette région, notamment à cette période d'augmentation du nombre de cas de paludisme qui peut s'avérer mortel pour les enfants de moins de 5 ans et pour les femmes enceinte sans accès aux soins.
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