L’Agence panafricaine de la Grande Muraille verte (AP-GMV) a débuté le lundi 28 octobre 2024 une formation de cinq jours à Bamako sur la collecte et le traitement des données géo spatiales. La cérémonie d’ouverture dudit atelier de formation, a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mamadou Haïdara, Marcelin Sanou du secrétariat exécutif régional de l’AP-GMV et Toumany Diallo directeur national de l’AP-GMV au Mali.
L’Agence panafricaine de la Grande Muraille verte (AP-GGMV), selon Marcelin Sanou du secrétariat exécutif, est une structure sous régionale de lutte contre la désertification dans le Sahel. Elle regroupe 11 Etats membres, à savoir : Le Mali, le Burkina, l’Érythrée, l’Éthiopie, Djibouti, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan, le Tchad et la Mauritanie d’où son siège. Cet atelier de cinq jours aux dires de M. Sanou, a pour but de renforcer la capacité de ses experts en suivi et évaluation des 11 pays membres et des structures nationales en la collecte et le traitement des données géo spatiales.
Il s’agit pour le formateur, Dr. Oumar Pléa, de renforcer la capacité des coordinateurs en suivi et évaluation des différentes agences de l’AP-GMV à l’utilisation d’abord de deux logiciels. Pour l’appréhension des logiciels en traitements de données et des traitements en images satellitaires, notamment, Arc-Gis et Erdas-Imagines, a-t-il cité. “L’objectif recherché, c’est renforcement techniquement leur capacité à utiliser et à traiter les dates bases, les données de terrain”, a fait savoir Dr. Pléa et de préciser que ce sont des outils d’aide à la décision pour les décideurs politiques.
Au terme de trois jours de formation, le satisfecit se faisait sentir. Le mercredi l’atelier qui prend aujourd’hui, battait son plein. “Dans ces trois jours de formation, mes impressions sont bonnes. Après la théorie, nous sommes à la phase pratique, ce je vois vraiment, c’est encourageant. Ça se passe bien de façon générale. Les participants sont vraiment intéressés. Chacun s’implique avec de bonnes questions”, a martelé M. Sanou du secrétariat exécutif. Il se dit tout confiant de la marche que l’objectif final sera atteint.
Au niveau des participants, c’est affirmatif. Le capitaine Diakaridia Coulibaly du système d’informations forestier de la direction générale des eaux et forêts (Syfor), estime que les modules enseignés sont intéressants et que cette formation doit être relayée à d’autres niveaux et avec plus de délai. “Vraiment, c’est une formation nommée”, dira Madousseïny chargé de suivi et évaluation de l’agence de la Grande Muraille verte du Niger et d’ajouter à son tour à ce que d’autres structures nationales soient inclues dans la formation afin d’avoir des données harmonisées à tous les niveaux.