L'Alliance des États du Sahel offre un nouveau modèle d'intégration régionale, a déclaré à Sputnik Afrique Ivan Lochkarev, de l'Institut d'État des relations internationales de Moscou, alors que le Burkina Faso a fait un pas de plus vers la structure en adoptant des modifications constitutionnelles.
Le Burkina a témoigné un "grand soutien" à l'Alliance des États du Sahel (AES), en votant des modifications constitutionnelles pour intégrer plus facilement une confédération, une fédération ou une union de pays africains, a déclaré à Sputnik Afrique Ivan Lochkarev, de l'Institut d'État des relations internationales de Moscou.
"Cela pourrait conduire, surtout, à la formation en Afrique d’une alternative efficace aux institutions occidentales d’intégration régionale […]. Cela servira d'exemple au reste des sous-régions d'Afrique, où le format occidental d'intégration régionale est encore reproduit", a indiqué M.Lochkarev.
Selon lui, cette combinaison de flexibilité et de prise en compte de l'expérience locale est ce qui manque aujourd'hui à la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), à la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE), à la Communauté de développement de l'Afrique australe (CDAA)", analyse-t-il.
"Seule l’Alliance des États du Sahel peut aujourd’hui réellement apporter une expérience locale d’intégration régionale", poursuit l'expert.... suite de l'article sur Autre presse