L’assainissement de la ville de Bamako demeure un défi majeur pour les autorités. Parmi les obstacles qui compliquent cet effort, l’implantation anarchique de stations d’essence dans des zones non autorisées pose de sérieux problèmes. Le Gouvernorat de Bamako est appelé à prendre des mesures drastiques pour démanteler ces installations non conformes afin d’assurer la sécurité des habitants et d’améliorer l’esthétique de la ville.
Les stations d’essence improvisées ont proliféré ces dernières années à Bamako, souvent sans respect des normes de sécurité ou des réglementations en matière de zonage. Elles s’installent dans des quartiers résidentiels, près des écoles ou des marchés, souvent contigu à des familles ou installées en pleine rues exposant les riverains à des risques d’explosions, de pollution et d’incendie. Cette situation entraîne également une congestion de la circulation dans certains axes déjà fortement encombrés.
Face à cette situation alarmante, le Gouvernorat de Bamako se doit d’intervenir pour assainir ces espaces. Cette opération vise entre autres à démanteler les stations illégales installées sans autorisation ; de renforcer les contrôles pour éviter de nouvelles installations anarchiques ; améliorer la sécurité des habitants en réduisant les risques d’accidents et de pollution.
Parmi les causes de la prolifération des stations d’essence anarchiques figurent, la corruption et le laxisme administratif, qui compliquent l’application stricte des règlements.
Beaucoup de citoyens ont par le passé interpellé les autorités notamment les mairies ( qui délivrent les autorisations) afin de démolir les stations anarchiques, espérant voir Bamako devenir une ville plus sûre et plus propre.
L’assainissement de Bamako est une priorité pour le Gouvernorat, mais cela nécessite une stratégie claire et des mesures fortes pour démanteler les stations d’essence illégales. La coopération des différents acteurs autorités, citoyens et exploitants est essentielle pour rendre Bamako plus sûre et plus harmonieuse.