L’affaire des contrats d’armement surfacturés, comme celle de l’acquisition de l’avion présidentiel, ont pris d’autant plus d’ampleur qu’elles ont toutes deux éclaté quelques mois après le début du premier mandat d’Ibrahim Boubacar Keïta, qui avait fait de la lutte contre la corruption et l’impunité l’un de ses principaux arguments de campagne.
De 2013 à 2017, l’État malien a perdu plus de 300 milliards de francs CFA (457 millions d’euros) à cause de la fraude et de la mauvaise gouvernance, selon les rapports présentés . . .