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Nouveau gouvernement : Ces cadres appelés dans la nouvelle équipe
Publié le lundi 25 novembre 2024  |  L’aube
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La nouvelle équipe enregistre l’arrivée de cadres au riche parcours. Nous vous présentons quatre nouveaux membres de l’équipe dirigée par Abdoulaye Maiga.

Boubacar Diané : l’espoir de tous les Maliens


Le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Boubacar Diané, est sans doute le plus attendu parmi les nouveaux entrants dans le gouvernement. Réputé très discret et travailleur, celui qui représente une grosse lueur d’espoir pour le peuple malien qui fait face avec courage et résilience à une crise énergétique sans précèdent, a un parcours rassurant pour la tâche prévue. De 2016 à sa nomination au gouvernement, il a servi comme chargé de mission à la Présidence de la République.

Il est titulaire d’une Maîtrise en économie et en Sciences politiques obtenue à l’Université de New York aux États-Unis en 2006. Auparavant, il avait décroché un Deug en Banque et Finances dans la même ville américaine où il avait posé ses valises quelques années plus tôt. Avant de s’envoler pour les États-Unis en 1991, il a effectué ses études primaires entre Dioilla et Bamako, en abandonnant le lycée Sankoré pour faire des études de comptabilité au Centre de formation technique de quinzambougou en 1984.

Revenu au Mali en 2009, il sera administrateur général du cabinet de consultation Consultaf, d’abord, avant d’embrasser une carrière d’universitaire. Directeur des études à ISC business school, Boubacar Diané a donné des cours d’économie dans plusieurs universités privées de Bamako.

Chevalier de l’Ordre national depuis 2023, le ministre Diané est marié et père de deux enfants. Il parle couramment bambara, français et anglais.

Oumou Sall Seck : une battante consacrée

Oumou Sall Seck, la nouvelle ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, est une figure emblématique connue pour sa bravoure et sa détermination. Depuis son élection en tant que maire de la Commune urbaine de Goundam en 2004, elle a consacré sa carrière à la reconstruction du Mali, mettant un accent particulier sur l’autonomisation des femmes et leur rôle dans la société et la politique. Femme de conviction, elle incarne la résistance et la persévérance, démontrant un engagement inébranlable envers l’amélioration des conditions de vie de ses concitoyens. Sa vision humaniste et sa capacité à inspirer le changement font d’elle une leader respectée et admirée, prête à relever les défis de son nouveau rôle ministériel avec audace et détermination.

Ces distinctions témoignent de l’impact significatif et de l’engagement de cette femme dans la défense des droits de l’homme et l’amélioration de la société. En 2008, Oumou Sall Seck a reçu le prix international des Droits de l’Homme «Pool Lauritzen» et le Trophée d’initiative du Groupe Airness, sous la direction de Malamine Koné, le patron de la célèbre marque Airness. Deux ans plus tard (2010), la nouvelle ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle s’est vue décerner le prix «Women In Excellence» par l’ambassade des États-Unis au Mali, une récompense qui est venue renforcer sa stature en tant que modèle de réussite et d’excellence féminine. Ces distinctions illustrent non seulement sa détermination personnelle, mais aussi son rôle inspirant en tant que défenseur des droits et promotrice de l’égalité.

Ancienne membre de l’Association des municipalités du Mali, Oumou Sall Seck fut vice-présidente de l’Association des femmes conseillères municipales du Mali. En 2012-2013, elle s’est consacrée aux domaines de la sécurité et de la lutte contre la violence en Afrique de l’Ouest et au Sahel, la réconciliation et le dialogue et la coopération transfrontalière et interrégionale. Dans le cadre de la résolution de la crise multidimensionnelle de 2012, Oumou Sall Seck a joué un grand rôle à travers le Mouvement trait d’union et en tant qu’experte auprès du Haut représentant du Président de la République pour le Dialogue inter-Maliens.

Son sens dévoué au patriotisme a joué un rôle crucial dans sa nomination en tant qu’ambassadeur du Mali en Allemagne le 31 mai 2018 par le président de la République d’alors, Ibrahim Boubacar Kéita.

La nomination d’Oumou Sall Seck à la tête du département chargé de l’Entreprenariat national pourrait encourager de nouvelles initiatives qui stimulent la création d’emplois, soutiennent les entrepreneurs et améliorent les programmes de formation professionnelle. Son engagement envers le service public et son pays sera un atout précieux pour l’avenir de l’économie nationale et pour l’amélioration des opportunités professionnelles pour nos citoyens.

Doumbia Mariam Tangara : Une experte à l’environnement

Ingénieur des eaux et forêts, originaire de Sévaré (Mopti), elle possède d’énormes potentialités ressources sur les questions de changements climatiques. La nouvelle ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Doumbia Mariam Tangara, a plus de 17 ans d’expérience générale. Jusqu’à sa nomination, elle était le point focal de l’Agence de l’environnement et du développement durable (Aedd) et membre du comité technique pour la formulation du Projet sécurité climatique, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (Pund). Mme Doumbia Mariam Tangara, fut pendant de longues années experte de cette Agence avec à son actif, la gestion de nombreux projets dans le domaine des changements climatiques, dans plusieurs localités de notre pays.

Âgée de 42 ans, Doumbia Mariam Tangara a réussi son certificat en changements climatiques en 2016 à l’Institut de météorologie et d’hygiène (Smhi) de Suède. Mais avant d’aller en Suède, elle avait décroché son Diplôme d’étude approfondie (Dea) en Population-Environnement-Gestion des zones humides et Développement durable, en 2013, à l’Institut supérieur de formation et de recherche appliquée (Isfra) de Bamako. Détentrice d’un Baccalauréat série Sciences humaines (SH) du lycée Notre Dame du Niger, en 2000, la désormais patronne du département de l’Environnement est spécialisée en analyse de la vulnérabilité aux risques climatiques et plan d’adaptation aux changements climatiques. Doumbia Mariam Tangara est également qualifiée en gestion durable des terres et des eaux dans une dynamique de prévention et de gestion des conflits. Spécialiste en étude et intégration de la dimension changements dans les outils de planification, la Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable est dense dans la prise en compte du genre dans les changements climatiques, la gouvernance, la communication et l’éducation environnementales.

Mme Doumbia Mariam Tangara a effectué plusieurs formations en changements climatiques, en gestion durable des terres, en évaluation et développement, des expériences qui lui ont permis de gravir les échelons à l’AEDD. Elle a été spécialiste en neutralité des terres dégradées et changements climatiques du Projet sécurité climatique et gestion des ressources naturelles dans les Régions du centre du Mali pour la consolidation de la paix, cheffe de section des mécanismes de financement climatique, de section éducation environnementale, chargée des accords multilatéraux sur l’environnement et chargée de communication au département communication, formation et documentation.

La nouvelle ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable est donc en terrain connu et on peut lui faire confiance pour relever les défis auxquels notre pays est confronté dans ces domaines.

Bakary Traoré : l’arrivée d’un professeur à la Refondation de l’État

Professeur d’enseignement supérieur (à la retraite), Bakary Traoré, le ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions est détenteur d’un Doctorat en Droit Public de l’Institut de Pédagogie Universitaire de Bamako. Il a derrière lui une riche carrière professionnelle et une expérience, notamment en matière de promotion et de protection de la famille. Il fut, entre autres, coordinateur du processus d’élaboration de la Politique nationale de promotion et de protection de l’enfant (adoptée en 2014) et son Plan d’action (2015-2019) ; coordinateur du processus d’élaboration de la Politique nationale de la famille (adoptée en 2015) et son Plan d’action (2016-2020). Mais aussi, expert représentant le Ministère de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille dans le comité interministériel d’élaboration des rapports initiaux et périodiques, relativement à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples en 2011.

En outre, le nouveau ministre chargé de la Refondation de l’État a été, de 2017 à ce jour, Enseignant-chercheur à la Faculté de Droit Public de Bamako ; directeur national de la Promotion de l’Enfant et de la CT Famille entre 2012 et 2017. Entre 2003 et 2012, Bakary Traoré a également été conseiller technique au Ministère de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille.

Mamani Nassiré : Un grand connaisseur des questions électorales

Le nouveau ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et du Soutien au processus électoral, Mamani Nassiré, est lui aussi en terrain connu pour avoir participé à plusieurs réformes politiques, institutionnelles et électorales de notre pays.

Né en 1959 à Kontza-Bozo (Cercle de Mopti), Mamani Nassiré a fait ses études supérieures à l’ex-École nationale d’administration (ENA) de 1980 à 1982. Une année plus tard, il fera la formation militaire adaptée au Service national des jeunes (SNJ).

Membre du corps préfectoral, Mamani Nassiré est spécialiste en décentralisation, déconcentration et élections. Il était coordonnateur principal de toutes les réformes du ministère chargé de l’Administration territoriale en matière de décentralisation, de réorganisation territoriale et administrative et celle électorale depuis 1998. De ce fait, le nouveau ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et du Soutien au processus électoral, a été coordonnateur des différents travaux de relecture de la loi électorale, de 2011 à 2022.

Mamani Nassiré a également été président de la Commission administration et formation du comité de pilotage des élections en 2018, 2019 et 2020 et du référendum constitutionnel de 2023, président de la Commission nationale chargée de l’élaboration du guide de la légistique au Mali et membre de la Commission de rédaction de la nouvelle Constitution et du Comité de relecture des avant-projets de loi portant application de la Constitution du 22 juillet 2023.

Jusqu’à sa nomination comme ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et du Soutien au processus électoral, Mamani Nassiré était conseiller technique chargé des questions juridiques au ministère chargé de l’Administration territoriale. Officier de l’ordre national du Mali, Mamani Nassiré parle français, anglais, russe, bozo, peulh, bambara et sonrhaï.



Source : L’Essor



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