À la faveur d’une conférence de presse tenue le mercredi 20 novembre à la Maison de la presse, le Collectif des partis signataires de la déclaration du 31 mars 2024 exige la libération de 11 responsables politiques. Pour ce collectif de partis politiques, la mise sous mandat de dépôt de 11 leaders politiques constitue une atteinte grave aux libertés fondamentales garanties par la Constitution. En colère, le collectif de partis politiques et regroupements politiques, composé de l’Adéma-PASJ, le RPM, Yéléma, Espérance Jikiya Kura, le parti Union, M5-RFP Mali Kura, etc., exprime son indignation et son incompréhension devant le refus du parquet d’accorder la liberté conditionnelle à leurs camarades. En effet, le parquet, en dépit d’une ordonnance de mise en liberté conditionnelle prononcée par le juge d’instruction, s’est opposé à leur libération, le 12 novembre dernier. À titre de rappel, Moustapha Dicko et Yaya Sangaré (Adema-PASJ), Amidou Maïga (RPM), Abdourahamane Korera (ASMA-CFP), Moulaye Haïdara (PDES), Samba Coulibaly (NEMA), Mamadou Traoré (UNION), Laya Amadou Guindo (ADRP), Mohamed Aly Bathily (M5RFP-MALI KURA), Mamadou Traoré dit Le Roi (ALTERNATIVE POUR LE MALI), Malley Camara (CNDR) croupissent en prison depuis le 24 juin. Ils sont accusés de : « opposition à l’exercice de l’autorité légitime » par la justice malienne. Outre ces 11 responsables politiques, le collectif réclame la libération de tous les détenus politiques, notamment Ras Bath, Ben le Cerveau, Rose la vie Chère et Clément Dembélé.