Lutte contre les stupéfiants: plus de 86 kg de cannabis saisis dans les entrailles d’un véhicule

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Publié le mardi 3 decembre 2024 | aBamako.com

© aBamako.com par DR (Photo d`archive utilisée juste a titre d`illustration et ne correspond pas forcément avec le contenu de l`article)
Cérémonie de passation de service à la douane
Bamako, le 15 septembre 2021. Le nouveau directeur général des douanes, l’inspecteur général Amadou Konaté, est installé dans ses fonctions en remplacement de l’inspecteur général Mahamet Doucara à la faveur d`une cérémonie de passation de service à la direction générale des douanes, sise à Faladié, en Commune VI.

L’intensité des efforts dans la lutte contre la fraude et le commerce illicite ne faiblit pas. En effet, la douane vient d’ajouter à son tableau de chasse une nouvelle saisie de cannabis.
Le mode d’intervention des agents des douanes de la Brigade Mobile d’Intervention (BMI) de Bamako et l’ingéniosité des trafiquants de drogue sont un cas d’école.
Les faits se sont déroulés le 29 et 30 novembre derniers : les douaniers de cette unité exploitent un renseignement sur un véhicule banalisé transportant de la drogue dure.
Le véhicule est profilé et suivi jusqu’à son entrée à Bamako où il est encerclé par la douane. Les premières fouilles n’ont donné aucun résultat mais les douaniers étaient sûrs de leur coup. Le véhicule est conduit dans les locaux de la brigade pour une fouille approfondie.
C’est là qu’il a été découvert, dans les entrailles de la bagnole, une pile de plaquettes de cannabis.
Il a fallu l’aide d’un ouvrier qualifié pour extraire les 72 paquets de cette drogue très prisée dans le milieu de la pègre bamakoise. D’un poids de 86,6 kg, le cannabis aurait pu rapporter des centaines de millions aux narcotrafiquants et un lot de désolations pour la population.
Le conducteur du véhicule qui continue à clamer son innocence est remis aux autorités compétentes pour répondre de ses actes face à la rigueur de la loi.
Le Directeur Général des Douanes n’a pas tardé à féliciter cette unité de répression pour sa capacité à exploiter le renseignement pour saisir la drogue malgré l’ingéniosité du délinquant.

A.B

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